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Le Pays N° 5389 du 28/6/2013

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Baccalauréat 2013 : La compétition pour l’accès à l’université est ouverte
Publié le vendredi 28 juin 2013   |  Le Pays


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Les épreuves écrites du Baccalauréat 2013 ont débuté le jeudi 27 juin 2013 dans tous les centres d’examen du territoire national. Dès 6h30, les candidats ont répondu à l’appel du staff qui a en charge le bon déroulement de la composition. Un tour dans quelques établissements de la place nous a permis de constater de visu le démarrage effectif de cet examen qui ouvre les portes de l’université. Pour cette session 2013, ils sont au total 54 833 candidats contre 49 526 en 2012 à aller à l’assaut de ce diplôme. La particularité de cette session est l’organisation, pour la première fois, du baccalauréat technologique série F4 (Génie civil).

C’est le jour tant attendu pour les candidats à l’examen du Baccalauréat session 2013. Ce jeudi 27 juin, tous ou presque, munis de leur cartable et autre matériel nécessaire à la composition, se sont rendus dans leur centre de composition auparavant repéré. Au Lycée Marien N’Gouabi où nous sommes rendus en premier lieu, c’est un calme olympien qui nous a accueillis, l’inspiration étant déjà au rendez-vous. C’était aux environs de 9h. Pas une mouche ne volait. Dans cet établissement qui abrite cinq jurys dont trois jurys littéraires et deux scientifiques, les candidats aux Bac séries A4 et D étaient en plein concentration. Les nuits blanches passées à réviser les cours reçus en classe allaient, pour les uns, être récompensées et, pour les autres qui n’auront pas eu assez de chance, il leur faudra reprendre l’année prochaine. L’angoisse et la peur se lisaient donc sur les visages.

Aucun incident majeur n’a été relevé par le président de ce centre, Mathias Konkobo. Tout se passait bien jusqu’à notre passage. Seulement, neuf absences, tous jurys pris en compte, ont été enregistrées en cette matinée. Dans ce lycée, les jurys 35 (236 candidats) et 37 (235 candidats) sont présidés par Edwige Zagré/Kaboré, de l’Université de Koudougou. Et Mme Zagré de nous signifier que le seul fait majeur à retenir était celui d’un candidat victime d’accident. Pour ce dernier, a-t-elle souligné, des dispositions seront prises pour que l’intéressé compose à la session de rattrapage. Autres faits à signaler, ce sont les problèmes d’inscription qui font que parfois, les noms ou les dates de naissance des candidats ne correspondent pas toujours. Ces derniers sont cependant recensés puis autorisés à composer et, par la suite, les rectificatifs se feront à l’Office du Bac, les fichiers étant informatisés. Pour cette première journée, les hostilités ont commencé par l’épreuve de philosophie pour la série A4 et se poursuivaient dans l’après-midi avec celle de l’anglais.

Une demi-journée avant que les sujets ne soient disponibles

Après le Marien N’Gouabi, nous avons mis le cap sur le lycée Phlippe Zinda Kaboré, le Nelson Mandela et le lycée Bogodogo de Ouagadougou. A tous les niveaux, rien à signaler ; tout marchait comme sur des roulettes mais, impossible d’entrer en possession du sujet sur lequel les candidats composaient. Et pour cause, il faudrait une demi-journée après avant d’en avoir, mesures de sécurité obligent. Dans les années précédentes, nous a expliqué un président de jury, on donnait le sujet une heure après que les candidats ont commencé à composer mais, par la suite, les organisateurs se sont rendus compte que d’aucuns avaient le temps de traiter le sujet, de le balancer dans la boîte mail d’un candidat, étant donné que certains sujets demandent quatre heures de composition. Le candidat tricheur avait donc le temps d’aller dans les toilettes, de consulter ses réponses et de revenir en salle pour continuer comme si de rien n’était.

Au centre du lycée Philippe Zinda Kaboré, ce sont au total 1 408 candidats répartis dans six jurys soit deux jurys de série D et quatre jurys de série A. Le lycée Bogodogo, lui, abrite deux jurys de Bac G2 (Comptabilité), avec 241 candidats par jury répartis dans neuf salles de composition. Là, le chef de centre, Jean Paul Boumboundi, a relevé un fait notamment celui des candidats libres qui arrivent sans leur convocation. Et de préciser, « nous les autorisons à composer avec la fiche et la carte d’identité et, ensuite, ils iront retirer la convocation pour la suite ». Au moment où nous arrivions au Nelson Mandela, quelques rares candidats venaient de finir et ceux rencontrés, en l’occurrence Sidiki Bancé, candidat au Bac A4, étaient confiants. Pour le jeune Sidiki, qui a opté pour la dissertation en Philosophie qui portait sur l’inconscient, le sujet était à sa portée, reste à savoir ce que donnerait la suite des épreuves. Toujours est-il qu’il espère, à l’issue des épreuves, obtenir son parchemin qui lui ouvrira les portes de l’université. Partout où nous sommes allés, la sécurité veillait au grain, les surveillants également.

Christine SAWADOGO



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