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Sidwaya N° 7447 du 27/6/2013

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Colloque international « Africapacités » : Pour une meilleure utilisation des capacités en Afrique
Publié le vendredi 28 juin 2013   |  Sidwaya




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L’organisation internationale suédoise basée au Burkina, Diakonia, organise, du 26 au 28 juin 2013 à Ouagadougou, un colloque international dénommé « Africapacités ». Placé sous le thème : « Problématique de renforcement des capacités et dynamique du changement social en Afrique : capitalisation d’expériences, défis et perspectives », la rencontre se veut être un cadre de réflexion et de partage d’expériences sur les meilleures pratiques en matière d’utilisation des capacités en Afrique.

Identifier les capacités en Afrique et trouver les meilleures utilisations pour un changement social. C’est cette problématique qui a inspiré l’organisation suédoise Diakonia, qui, organise, du 26 au 28 juin 2013, un colloque international à Ouagadougou dénommé « Africapacités » sous le thème :« Problématique de renforcement des capacités et dynamique du changement social en Afrique : capitalisation d’expériences, défis et perspectives ».
Pour le représentant national de Diakonia, Luther Yaméogo, la rencontre vise à faciliter le dialogue et les échanges entre les acteurs de la gouvernance, réfléchir sur les capacités en Afrique et leur utilisation afin d’influer sur la dynamique du changement social en Afrique. Pour lui, c’est un rendez-vous de partage d’expériences entre des praticiens et des experts internationaux qui vont établir un diagnostic sans complaisance de la problématique des capacités en Afrique. Ils ont pour mission, selon lui, d’identifier une feuille de route qui va permettre aux différents acteurs que sont le secteur public et privé ainsi que la société civile de converger vers un cadre harmonisé de gouvernance. Selon la porte-parole des partenaires de Diakonia, Mariam Liehoun, les défis du développement des capacités sont à la fois multiples, multiformes et complexes. La dimension humaine, a-t-elle souligné, doit être au centre du développement. Et le premier secrétaire de l’ambassade de Suède au Burkina, François Landiech, d’ajouter que les enjeux sont connus et énormes. C’est ainsi qu’il a souligné que le renforcement des capacités est une obligation pour rester dans la dynamique du développement. Toutefois, il a souhaité que les stratégies actuelles de formation soient repensées. « Le colloque constitue un pas de plus vers l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement(OMD) », s’est-il réjoui.
Le secrétaire général de l’Assemblée nationale, Alphonse Nombré, a apprécié l’importance du colloque et salué la « pertinence » de la problématique : « la richesse première du Burkina Faso, ce sont les hommes. Même si les politiques publiques accordent une place importante aux ressources humaines, le gouvernement ne peut pas mener tout seul la question de l’emploi… ». Il a ensuite appelé à une coordination des structures de renforcement des capacités au Burkina Faso.
Pour la représentante-résidente de la Banque africaine de développement(BAD), Ginette Nzau-Muteta, l’Afrique s’est engagée dans un processus de transformation économique. Cependant, a-t-elle souligné, les Africains ne profitent pas des fruits de la croissance. A l’en croire, la recherche d’une croissance inclusive est au cœur du programme de son institution. C’est pourquoi, elle a invité les organisations de la société civile à s’engager dans un processus de sensibilisation et de partenariat et s’assurer que les financements profitent aux populations à la base.



Asdara SAWADOGO

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