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La non maîtrise comique du téléphone portable par des personnes âgées dans des lieux de prière au Burkina !
Publié le mardi 29 mars 2016  |  Agence de presse Labor
Telephonie
© Autre presse
Telephonie :le telephone portable est l`outil de communication le plus utilisé par la population burkinabè.




De plus en plus, le téléphone portable n’est plus objet de luxe au Burkina Faso. Dans les villes comme dans les campagnes, citoyens instruits et analphabètes possèdent pour la plupart des téléphones cellulaires. Cependant, de nombreuses personnes du 3è âge (60 à 80 ans) éprouvent des difficultés pour le maniement efficient du portable. Ainsi, elles ne savent pas éteindre leur téléphone ou le mettre sous vibreur ou silencieux dans des lieux de culte.

Dans une chapelle de Ouagadougou, lors du chemin de croix en mars 2016, le téléphone d’une septuagénaire s’est mise à sonner fortement mais son petit fils qui était à côté d’elle a pu éteindre le téléphone pour ne pas déranger les fidèles en prière. A peine 10 minutes plus tard, ce fut le même spectacle qui s’est reproduit avec une autre dame qui ,ne sachant pas éteindre l’appareil a voulu se dépêcher de répondre à son appelant en lui signifiant en langue nationale mooré qu’elle ne peut pas parler longtemps car elle est en prière. Sa conversation a suscité des sourires et rires car elle s’est trompée pour dire à son interlocuteur qu’elle était à la mosquée au lieu de l’église, en mooré’’mbé mihiri’’.Peut-être que son interlocuteur était musulman et qu’il comprendrait mieux ainsi qu’il s’agit d’un lieu de culte. Néanmoins, l’idée principale de la vieille femme est comprise surtout qu’il existe une bonne cohabitation entre musulmans et chrétiens et les autres religions au Burkina.

Curieusement, environ encore une dizaine de minutes, c’est la sonnerie du téléphone d’une autre femme âgée qui provoque des sourires. En effet, il était environ 19h 30 quand la sonnerie de son portable au chant de coq retentissait’’ cocorico, cocorico’’. A la fin du chemin de croix, la dame d’ethnie moaga a été approchée par des parents à plaisanterie samos qui lui demandaient ironiquement si dans son village, les coqs chantaient la nuit au lieu du petit matin. Toute l’assistance éclata de rires et la dame elle-aussi.
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