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Le Pays N° 5388 du 27/6/2013

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Semaine africaine de la vaccination : Hommes de médias et d’ONG s’informent pour le succès de l’opération
Publié le vendredi 28 juin 2013   |  Le Pays




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Dans le cadre de la Semaine africaine de la vaccination (SAV), le ministère de la Santé a rencontré la presse et les autres acteurs jugés incontournables. Objectif : obtenir un engagement plus soutenu des médias et ONG dans la mise en œuvre du Programme élargi de vaccination(PEV). C’était le 25 juin dernier dans la salle de réunions de cette institution.

Du 24 au 30 juin 2013 se déroule la Semaine africaine de la vaccination (SAV). Dans le but de donner le contenu et les objectifs de cette campagne d’immunisation contre les maladies endémiques et épidémiologiques, la Direction de la prévention par les vaccinations (DPV) et ses partenaires de l’OMS étaient face à la presse et aux structures associatives.

D’entrée de jeu, Crépin Hilaire Dadjo, chargé de communication (OMS/Equipe d’appui inter-pays pour l’Afrique de l’Ouest), a présenté l’historique et les objectifs de la SAV. Selon le communicateur, la SAV est à l’Afrique dans le domaine de la santé, ce qu’est le FESPACO à l’Afrique dans le domaine du cinéma. En effet, c’est en 2010 que les ministères de la Santé au cours des travaux du comité régional de l’OMS pour l’Afrique ont adopté la résolution d’instituer chaque année une Semaine africaine de la vaccination. Une initiative qui a pour but de donner un nouveau souffle à l’opération traditionnelle de vaccination menée dans nos pays. C’est dans cette même vision que le Burkina Faso organise cette année du 24 au 30 juin la SAV sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif global de cette campagne a été défini par l’OMS : « la priorité est de réduire le nombre d’enfants non- vaccinés à travers le renforcement de la vaccination de routine qui est l’épine dorsale pour l’interruption de la circulation du poliovirus sauvage et l’accélération de l’introduction de nouveaux vaccins pour sauver des vies ».

Partie du slogan 2013 de la SAV qui est « Sauvons des vies. Prévenons des infirmités. Vaccinons. », la SAV vise le renfoncement de la vaccination de routine. Cette ambition requiert un dévouement du personnel sanitaire mais aussi un engagement des acteurs externes au système de santé. Conscient de cette nécessité, le Dr Sylvain Zeba, directeur de la Prévention par les vaccinations, a expliqué aux participants, les méfaits des maladies endémiques et épidémiologiques sur les enfants et les adolescents. De même, il a exprimé ses attentes vis-à-vis des participants dans la lutte pour l’éradication des maladies évitables. L’opportunité de ce combat est mis en exergue par Hilaire Dadjo, qui, statistique à l’appui, a montré des avancées significatives dans la lutte pour l’éradication de cette pandémie. Mme Miyéba Sorgho de la direction de la Prévention par les vaccinations a, dans une présentation du programme élargi de vaccination (PEV), indiqué que cette semaine tout comme la PEV implique la contribution des traditherapeutes. Ces derniers qui sont plus proches des couches vulnérables seraient formés pour le diagnostic par observation des signes cliniques de ces maladies. Ils doivent orienter les patients portant les symptômes de ces maladies vers les centres sanitaires spécialisés. Mme Sorgho a cité entre autres des cas pathétiques cibles, la polio, la rougeole, le tétanos néo-natal, la fièvre jaune etc.

Venus des quatre coins du Burkina, les participants qui ont échangé pendant une journée avec ces spécialistes de la santé ont traduit par la voix de leur porte-parole, Lazare Pouya de la Télévision nationale du Burkina (TNB), leur satisfaction de l’initiative. Les participants disent avoir beaucoup appris sur la PEV et la SAV. Tout comme leurs coparticipants des ONG et associations, les hommes de médias ont exprimé sans ambages les difficultés qu’ils rencontrent dans la collecte des informations liées à la santé, du fait de la rétention de l’information dans ce secteur. Aussi, le manque de moyens financiers pour la production des émissions et des articles de sensibilisation a été évoqué par les animateurs du secteur de l’audiovisuel et de la presse écrite. Représentant le directeur général de la Santé de la famille, Sylvain Zeba a présidé la cérémonie d’ouverture et de clôture de cette rencontre.

Armel ILBOUDO

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