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Sidwaya N° 7446 du 26/6/2013

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Lutte contre le terrorisme: Le Burkina Faso reçoit une assistance intégrée
Publié le jeudi 27 juin 2013   |  Sidwaya


La
© aOuaga.com par A.O
La presse du Burkina lutte contre le terrorisme.
Mercredi 26 juin. Ouaga. Se tient une rencontre pour le renforcement des capacités des structures de prevention à Hôtel LAICO ouaga 2000.


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Le gouvernement burkinabè et la direction exécutive du comité de lutte contre le terrorisme des Nations unies organisent, les 26 et 27 juin 2013 à Ouagadougou, un atelier de renforcement de la coordination des mécanismes de prévention et de lutte contre le terrorisme. La rencontre s’inscrit dans le cadre du lancement de l’Initiative pour une assistance intégrée en matière de lutte contre le terrorisme (I-ACT) pour le Burkina Faso.

En février 2009, le Burkina Faso a reçu une équipe de la direction exécutive du comité de lutte contre le terrorisme des Nations unies. Avec les experts onusiens, les acteurs nationaux impliqués, après diagnostic du dispositif national, avaient recommandé que le pays soit inscrit parmi les Etats-membres à bénéficier d’une assistance technique en matière de lutte contre le terrorisme. C’est dans cette perspective que se tient, les 26 et 27 juin 2013 à Ouagadougou, un atelier de renforcement de la coordination des mécanismes de prévention et de lutte contre le terrorisme en vue de raffermir les capacités opérationnelles de ces structures. Il s’agit pour les participants, d’aborder les avantages à mettre en place des stratégies de lutte contre le fléau terroriste, au regard de la coordination et de la coopération entre les différents départements. Le directeur de cabinet du Ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale (MAECR), Amadou Dicko, représentant le ministre a souligné que, conscient de la menace directe du terrorisme à la paix et la sécurité collective, « le pays des hommes intègres », s’est toujours engagé aux côtés de la communauté internationale à endiguer ce fléau et ses phénomènes connexes. « Le Burkina Faso a pris des mesures en termes de prévention et de répression du financement du terrorisme. Notre pays continue également de prendre toutes les dispositions sécuritaires pour prévenir et combattre les actes terroristes », a-t-il expliqué. Et d’ajouter que la situation sécuritaire dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest exige la prise de mesures efficaces. Aussi, il a estimé que le lancement de l’Initiative pour une assistance intégrée en matière de lutte contre le terrorisme (I-ACT) pour le Burkina Faso, constitue un important évènement dans le renforcement des capacités des différentes structures nationales impliquées dans ce combat. La chef par intérim de la section Afrique de la Direction exécutive du comité de lutte contre le terrorisme des Nations unies, Samia Ladglam, a soutenu qu’il y a nécessité d’agir sur les conditions propices à la propagation du terrorisme dans le monde telles que les violations des droits de l’homme, la discrimination ethnique et religieuse, l’exclusion politique, etc. Elle a laissé entendre que la coordination et la coopération sont les mots-clés dans le combat contre le phénomène. « Ce n’est pas un luxe, mais une nécessité face à des groupes criminels terroristes de mieux en mieux organisés et fédérés », a-t-elle justifié. Mme Ladglam a souligné que les terroristes font fi des frontières, alors que les divers services nationaux en charge de cette lutte peinent à échanger des informations ou à coordonner leurs actions. Le coordonnateur-résident du système des Nations unies au Burkina Faso, Pascal Karorero, s’est réjoui que le « pays des Hommes intègres » ait été retenu comme bénéficiaire de l’I-ACT. « Ce choix témoigne de la volonté du Burkina Faso de s’inscrire résolument, dans la lutte contre le terrorisme et de coordonner ses efforts avec les autres nations de la communauté internationale », a indiqué M. Karorero.
Le terrorisme aux portes du Burkina
En outre, il a relevé que les groupes terroristes chassés du Mali pourraient s’infiltrer dans les pays voisins comme le Burkina Faso et y mener des attaques. Par ailleurs, il a noté que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doit trouver une solution à la dégradation de la situation sociopolitique au « pays de Soundiata Kéita » et ce, en s’appuyant sur les efforts de médiation du président burkinabè, Blaise Compaoré. Quant à la représentante du Bureau des droits de l’homme des Nations unies, Claudia Gross, elle a affirmé que le peuple du Burkina Faso attache une grande importance aux principes de respect des croyances et des cultures alternatives qui transparaissent dans la politique de son gouvernement. Néanmoins, elle a signalé que le pays ne peut pas être laissé seul dans ses efforts de paix et de sécurité. « Le terrorisme est aux frontières du Burkina Faso. La zone du conflit dans le Nord du Mali occupe environ la moitié de la longueur de son territoire, la rendant poreuse et difficile à contrôler », a-t-elle déclaré. A entendre le représentant de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, son attaché de sécurité intérieure, Jean-Pierre Torrano, l’I-ACT permet de dynamiser la stratégie globale antiterroriste mondiale, en lui donnant une dimension plus opérationnelle et en mettant l’expertise des Nations unies au service des Etats.
Nestor BAKI
Ibrahima TRAORE
(Stagiaire)

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