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Sidwaya N° 7446 du 26/6/2013

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Unité d’intervention polyvalente de la police nationale : Dans les arcanes de la lutte contre le terrorisme et la délinquance
Publié le jeudi 27 juin 2013   |  Sidwaya


Sécurité
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Sécurité : Police Nationale de Burkina Faso


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Dans le cadre du renforcement de son dispositif sécuritaire et pour parer aux nouvelles menaces que connaît la sous-région ouest-africaine, le gouvernement burkinabè a créé au sein de la Police nationale, une section d’élite dénommée : Unité d’intervention polyvalente de la Police nationale (UIP-PN). Les 18 et 19 juin 2013, une équipe des Editions Sidwaya a vécu, vingt quatre heures durant, avec cette unité, les opérations de maintien de la paix et de protection des biens et des personnes.

Mardi 18 juin 2013. La capitale burkinabè sommeille encore quand nous nous apprêtions à embarquer dans la pick up Land Cruiser de l’Unité d’intervention polyvalente de la Police nationale (UIP-PN). Il est 5h du matin. Alassane Ouédraogo, le chef de patrouille de ratissage de l’axe-Ouaga-Zorgho nous tend un gilet et un casque pare-balle. , nous lance-t-il avec fermeté. Illico presto ; nous exécutons.
Le véhicule s’ébranle sur la nationale n°4, routier qu’il qualifie de dangereux, à cause des nombreux cas de braquage à main armée enregistrés dans la zone. Sur le chemin, quelques Ouagalais qui ont réussi à sortir de leur lit, jettent un regard sur le véhicule estampé d’un buffle d’Afrique avec à son bord, des éléments tout de noir vêtus, gantés, munis de fusil d’épaule. Forte de six éléments, l’équipe de patrouille a pour mission de dissuader les éventuels délinquants qui sévissent sur la route nationale N°4 où le trafic routier est important. Pour la cause, le véhicule roule à 40 km/h. C’est la vitesse exigée. , explique le chef de patrouille.

Et de poursuivre : . Pour la sécurisation des biens et des personnes, souligne-t-il, outre la capitale burkinabè, les routes nationales ont été réparties en plusieurs zones et confiées à des forces de défense et de sécurité. Pour leur zone d’intervention, deux équipes, dit-il, sillonnent en permanence, cet axe pour mettre en déroute d’éventuels délinquants. A l’en croire, sur ce tronçon long de 76 km, plusieurs zones sont réputées être sensibles (NDLR : zone où les délinquants opèrent à cause de la mauvaise liaison téléphonique, la géomorphologie). C’est le cas de Wayen, localité située à environ 20 km de la commune rurale de Mogtédo où nous marquons une pause, à quelques mètres de la voie bitumée pour observer le mouvement des usagers de la route. Zone montagneuse et arboré, me dit-il elle est considérée comme un terreau fertile pour le guet apens.

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