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Sidwaya N° 7262 du 26/9/2012

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Assemblée Nationale : Le dernier virage de la IVe législature
Publié le jeudi 27 septembre 2012   |  Sidwaya


2e
© aOuaga.com par Aristide Ouedraogo
2e session ordinaire de l’assemblée nationale
Mercredi 26 septembre 2012. Ouagadougou, assemblée Nationale


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La deuxième session parlementaire ordinaire de l’année 2012, la dernière de la IVe législature, s’est ouverte, le mercredi 26 septembre, à l’Assemblée nationale. Le président du Parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro, a rehaussé de sa présence, la cérémonie.

Les députés burkinabè se sont retrouvés à l’hémicycle pour entamer la seconde la dernière de la IVe législature ordinaire de l’année 2012. Pour l’occasion, le président de l’Assemblée nationale (AN) de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro et une délégation de parlementaires de la République démocratique du Congo (RDC), conduite par l’honorable Norbert Ezardi, ont été invités. Aussi, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, des membres du gouvernement et d’autres personnalités étaient à l’hémicycle. La présence de ces témoins a été saluée, d’entrée de jeu, par le président de l’AN du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui a estimé cette cérémonie marque un moment «  important  » dans la vie de l’hémicycle. De ce pas, il a livré l’agenda de la dernière session ordinaire de la IVe législature, qui court jusqu’en fin décembre. « En plus de l’important dossier de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2013, l’agenda de la présente session comporte quatorze autorisations de ratification et 9 projets de loi », a-t-il souligné. Ces projets de loi portent, entre autres, sur le régime de sécurité en matière de biotechnologie, la règlementation de l’amélioration génétique du cheptel au Burkina Faso, le statut des anciens présidents du parlement et celui des anciens chefs du gouvernement et la règlementation générale du sous-secteur de l’électricité. Au-delà de l’ordre du jour, le président de l’AN du Burkina a évoqué des questions liées à l’actualité nationale et internationale. Au plan national, élections législatives et municipales obligent, il est revenu sur l’enrôlement biométrique des électeurs. « L’enrôlement biométrique des électeurs, un des défis majeurs des élections couplées, législatives et municipales du 2 décembre prochain, s’est achevé avec une note, somme toute satisfaisante », s’est-il félicité. Selon lui, les résultats obtenus (plus de 4 millions d’inscrits), en dépit des difficultés matérielles et administratives, ne constituent pas moins une grande première dans le pays.

La compassion
de Guillaume Soro

Le président de l’AN du Burkina a aussi fait une analyse de la campagne agricole  : «  Les pluies diluviennes des mois d’août dernier et de septembre courant, en plus des pertes en vies humaines et des nombreux dégâts matériels occasionnés, compromettent par endroit, l’issue d’une campagne agricole jugée globalement satisfaisante pour le moment ». Et son souhait, à ce sujet, est que «  la présente campagne s’achève à la satisfaction de tous, pour récompenser ainsi les efforts inlassables de nos laborieux producteurs  ».

Au titre de l’actualité internationale, le président Roch Marc Christian Kaboré s’est surtout focalisé sur la crise malienne, « une grande préoccupation ». Pour lui, une collaboration et une coopération étroite doit être de mise pour la résolution de la situation au Nord-Mali, partie occupée par des groupes islamistes armés. «  C’est pourquoi je salue l’accord intervenu récemment entre les autorités de Bamako et la CEDEAO pour le déploiement des forces en vue de la reconquête du Nord-Mali, aux mains des mouvements islamistes extrémistes alliés ou non à Al-Qaïda et dont nous condamnons les pratiques moyenâgeuses  », a-t-il ajouté. A sa suite, le président de l’AN de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, est monté à la tribune, pour livrer un discours émouvant sur la renaissance de son pays et les relations politico- historiques qu’il entretient avec le Burkina. « La Côte d’Ivoire meurtrie par 10 ans de souffrance a renoué avec la démocratie, à la faveur de l’élection du président Alassane Dramane Ouattara. Elle a retrouvé l’espoir d’accélérer sa marche vers son développement  », a-t-il opiné. Signe que son pays, dit-il, reprend du poil de la bête et se repositionne sur l’échiquier international. Mais cette évolution positive de la situation de la Côte d’Ivoire, a soutenu le président du Parlement ivoirien, est due aux efforts inlassables du "Pays des Hommes intègres", en particulier son président, l’ex-médiateur de la crise ivoirienne, Blaise Compaoré. Un homme dont il a loué « l’intelligence politique  » et la « disponibilité à protéger les esprits dans la sous-région  ». Aussi a-t-il manifesté sa reconnaissance et sa gratitude au peuple burkinabè, pour sa contribution au retour à la paix en Eburnie. Pour autant, Guillaume Soro n’a pas oublié les Burkinabè qui ont péri dans le conflit ivoirien ou qui ont subi des exactions. Il a demandé une minute de silence en hommage à toutes les victimes et a présenté ses excuses et condoléances au peuple "intègre", au nom des Ivoiriens. Tout au long de son intervention, il n’a cessé de magnifier l’excellence des relations ivoiro-burkinabè, relevant leur « sens profond » et leur « puissance ». Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, s’est-il enorgueilli, forment un « seul et même peuple ». Il a même usé de la formule d’appel « chers concitoyens », devant les députés, ce qui a fait sourire plus d’un. Si au départ, le représentant de la délégation des parlementaires congolais a insisté sur l’excellence des relations entre la RDC et le Burkina, il a, par la suite, purement et simplement fait le procès du Rwanda. « Depuis avril dernier, la RDC fait face à une agression du Rwanda, en association avec le mouvement M23  », a-t-il regretté. Pour ce faire, le député congolais a lancé un plaidoyer en direction de la communauté internationale, afin que ce pays soit « condamné » et « sanctionné » pour atteinte à la légitimité de la RDC.

Kader Patrick KARANTAO
Eliane SOME
(stagiaire)

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