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Les instances de Régulations africaines à l’épreuve de la régulation du téléphone mobile
Publié le mercredi 26 juin 2013   |  AIB




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Ouagadougou -Le vice président du Réseau des instances Africaines de régulation de la communication (RIARC), Abdourahamane Ousmane a posé mardi à Ouagadougou, le problème de la régulation du téléphone mobile à l’ère du numérique.

« Aujourd’hui le téléphone mobile qui véhicule toutes sortes de contenus audiovisuels et même des données est-il sous l’emprise du régulateur de communication ou sous le contrôle du régulateur de télécommunication ? », s’est interrogé Abdourahamane Ousmane.

Pour le vice président du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), « cette explosion de contenus risque d’échapper à tout contrôle du fait de l’exterritorialité des modes de diffusion et de transmission ».

Cet état de fait, découle de l’évolution de la technologie, notamment la numérisation du son et de l’image. Ce qui a favorisé, a-t-il ajouté, « une triple convergence » impliquant des changements notables.

Le i phone qui regroupe sur une même plateforme, la télé, la radio et le stockage de données « est l’exemple le plus emblématique de cette convergence », selon M. Ousmane et atteste de « la suprématie du contenant sur le contenu ».

La deuxième conséquence majeure de la convergence est le changement qu’elle induit au niveau de l’identité de la radio et de la télévision, a-t-il poursuivi.

La triple convergence se manifeste au niveau des réseaux et terminaux, des industries de télécommunications et d’informatiques et des services offerts aux clients, a précisé M. Ousmane.

Réunis à Ouagadougou pour un séminaire régional, la quinzaine de pays membres du RIARC, va réfléchir pendant deux jours sur « la régulation de la communication audiovisuelle et la convergence numérique ».

Selon la présidente du Conseil supérieur de la communication du Burkina, Béatrice Damiba, « un programme souple » articulé autour de quatre blogs thématiques en plénière, suivis d’une séance de restitution vont étayer les réflexions.

Le présent séminaire est une recommandation de la 6ème Conférence des instances de régulation de la communication africaines (CIRCAF) tenue en décembre 2011 à Arusha en Tanzanie.

ALS/TAA

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