L’installation des membres de la Haute cour au menu des quotidiens burkinabè

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Publié le mercredi 23 mars 2016 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Une vue des unes de journaux burkinabè en langues nationales

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA, mercredi matin, commentent l’installation, la veille par le président du Faso, des membres du Haut conseil de réconciliation et de l’unité nationale (HCRUN).

"Installation des membres du HCRUN : Cinq ans pour réconcilier les cœurs", arbore à sa Une, le quotidien privé Le Pays, là où le quotidien national Sidwaya affiche "Traiter un passé douloureux pour en faire un présent fraternel".

Selon le journal cité en seconde position, présidé par Benoit Kambou, cette structure rattachée à la présidence du Faso a pour mission de traiter les dossiers de crimes de sang, de crimes politiques et économiques qui ont émaillé le pays depuis 1960.

Sidwaya renseigne que le chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré, à l'issue de l'installation des membres, a demandé aux partenaires techniques et financiers et à toutes les personnes ressources d'appuyer le HCRUN dans l'atteinte de ses objectifs.

"Héritier de la Commission de réconciliation nationale et des réformes, dont il est chargé de mettre en œuvre les recommandations, le Haut conseil pour la réconciliation et l'unité nationale dispose d'un mandat de cinq ans pour accomplir sa mission", rappelle Sidwaya.

De son côté, le quotidien privé Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) mentionne en première page que institution a été mise en place pour "asseoir les bases solides d'une nation démocratique, solide, unie paisible et prospère".

Pour sa part, le journal Le Quotidien évoque la manifestion d'humeur des agents de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) en titrant : "Nous avons peur de notre carrière".

Le confrère reprend ainsi, les propos du porte parole des travailleurs de la société.

Au sujet de ce mouvement d'humeur, Aujourd'hui au Faso, un autre quotidien privé, laisse lire : "Sit-in à la SOTRACO : Les agents exigent le dédouanement de quatre bus".

ALK/od/APA