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ISTIC : trente-cinq stagiaires défendent leurs mémoires
Publié le mercredi 23 mars 2016  |  Sidwaya




Les soutenances de mémoires de fin de formation des stagiaires conseillers de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont débuté, le lundi 21 mars 2016.

Du 21 au 23 mars 2016, les stagiaires de niveau III de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) soutiennent leurs mémoires de fin de formation. Au total 35 élèves dont 25 journalistes et 10 techniciens y défendent le fruit de leurs recherches, pour l’obtention du diplôme de conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication. Pour la directrice de l’ISTIC, Dr Aïcha Tamboura, les thématiques abordées sont d’actualité et aussi pertinentes les unes que les autres. Dans ce même ordre d’idée, les membres du jury qui ont passé au peigne fin le travail de Noëlle Octavie Ouédraogo l’ont apprécié. En effet, sa soutenance a été sanctionnée par la note de 18/20. Ses recherches se sont articulées autour du thème : «Image de soi de la journaliste sportive à la télévision nationale du Burkina». Elle a, par une analyse qualitative et quantitative étayé ce que cette journaliste pense d’elle-même, ce qu’elle croit, ce que les gens pensent d’elle et la perception réelle du public. «Nous sommes arrivée à la conclusion que la journaliste sportive est victime de sexisme et de préjugés», a fait savoir l’impétrante. Ces préjugés, selon elle, sont dus à un héritage traditionnel dû au rôle de la femme, mais aussi à l’image de la femme qu’elle même véhicule à travers son comportement à l’écran. «Il y a des présentatrices qui croient que c’est l’aspect extérieur (les vêtements extravagants et les maquillages outrageux) qui font d’elle une journaliste. Mais de ce fait, elles ne permettent pas au public de les juger en fonction de leur savoir-faire du métier mais plutôt en fonction de leur apparence», a relevé Mme Ouédraogo. Aussi, l’impétrante a mené les recherches nécessaires pour vérifier ces hypothèses de départ selon lesquelles l’influence de la perception de son travail par les autres et l‘appréciation de soi sont à 70% déterminantes pour les résultats auxquels l’on parvient. Pour la secrétaire générale du ministère en charge de la communication, Hortense Zida, qui a présidé cette soutenance, le thème est d’actualité et pertinent. Elle a fait savoir qu’il est universel et ne concerne pas uniquement la télévision du Burkina. «Le thème en lui-même est interpellateur pour tout journaliste parce que l’appréciation qu’on a de soi est déterminante dans tout ce que nous entreprenons, que nous réussissions ou pas», a-t-elle appuyé. Car a poursuivi Mme Zida, quand l’on est influencé négativement dès le départ, les résultats à l’arrivée ne correspondent pas aux objectifs que l’on s’est fixés.

Kadi RABO
Mamounata KAMBONE
(Stagiaire)
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