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Sécurisation du foncier rural à l’Ouest: pour réduire la pauvreté dans 15 communes
Publié le lundi 21 mars 2016  |  AIB




Le Comité de pilotage du Projet d’appui aux communes de l’Ouest en matière de gestion du foncier rural et des ressources naturelles (PACOF/GRN) a tenu une session, le mercredi 16 mars 2016 à Bobo-Dioulasso. La rencontre a permis de faire le bilan de l’année écoulée et de valider les allocations du fonds d’investissement communal de 2017.

Le projet d’appui aux communes de l’Ouest du foncier rural et des ressources naturelles (PACOF/GRN) concerne 15 communes (250 villages), dans les régions des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun. Initié en avril 2014, il vise à favoriser la croissance et à contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural. Le mercredi 16 mars dernier, les membres du comité de pilotage se sont retrouvés à Bobo-Dioulasso pour faire le bilan de 2015 et valider les allocations du fonds d’investissement communal de 2017. Selon le coordonnateur de l’unité de gestion du PACOF/GRN, Hamed Sanon, des acquis sont déjà observables sur le terrain. Il a fait savoir que dans toutes les communes d’intervention, des services fonciers ruraux sont installés avec un personnel formé et équipé en logistique. Il a ajouté qu’un fonds d’investissement communal a été mis en place et déjà, 48 projets ont été identifiés en 2015 par les communes. Dans le cadre de la mise en œuvre du PACOF/GRN, les villageois sont impliqués. Cela va se traduire par la mise en place de structures villageoises de gestion du foncier. Le coordonnateur du PACOF/GRN, Hamed Sanon a indiqué que ces structures sont en cours et vont bénéficier de formation également.

Plus de six milliards pour 15 communes

La loi sur le foncier a été adoptée en 2009 par l’Assemblée nationale du Burkina Faso. Une nouvelle loi, qui n’est pas très connue des populations, dans un contexte où la question foncière reste préoccupante. De l’avis de M. Sanon, il y a une nécessité d’explication afin de permettre aux populations de comprendre les dispositions de la loi. « La nouveauté de la loi fait qu’il y a beaucoup de réticences de la part des populations », a-t-il fait comprendre. Le PACOF/GRN est financé par l’Etat burkinabè et l’Agence française de développement. Il est d’un coût global de six milliards cent un millions de FCFA, selon le secrétaire général du ministère de l’agriculture et des aménagements hydrauliques, Robert Ouédraogo. Il a fait comprendre que le projet a une durée de cinq ans. Dans ce projet, l’AFD est l’un des bailleurs qui va débourser le plus. Selon son représentant, pendant la session du comité de pilotage, Denis Vasseur, ce sont huit millions d’euros (plus de cinq milliards de FCFA) que l’AFD va injecter. M. Vasseur a indiqué que ce choix est motivé par la volonté de l’AFD de soutenir le développement agricole et rural au Burkina Faso. Pour lui, la sécurisation foncière est un élément-clé dans le développement de l’agriculture et des activités rurales. Denis Vasseur a fait comprendre que les élections municipales à venir sont importantes pour la mise en œuvre des activités du projet.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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