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Ouagadougou : démantèlement d’un réseau de «malfrats» spécialisés dans l’établissement de faux documents
Publié le lundi 21 mars 2016  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
Campagne nationale de reboisement 2013 : les paramilitaires mettent en terre plus de 1 000 plants
Jeudi 22 août 2013. Bissiga (région du Plateau central). Les corps paramilitaires (police nationale, police municipale, douane, Eaux et forêts, garde de sécurité pénitentiaire) ont mis en terre 1 500 plants dans le bosquet du village de Bissiga dans la province de l`Oubritenga (région du Plateau central) dans le cadre de la campagne nationale de reboisement. Photo : l`entrée principale de la direction générale de la police nationale




Ouagadougou - Deux «entrepreneurs» et un «libraire», spécialisés dans l’établissement de faux documents, ont été présentés lundi à la presse par la police nationale, a constaté l’AIB.

« La brigade de recherches du Commissariat central de police ville de Ouagadougou (CCPO) vient de mettre hors d’état de nuire, un réseau de malfrats dont la spécialité est l’établissement de faux documents de l’administration publique et du privé », a déclaré lundi lors d’un point de presse à Ouagadougou, le Commissaire MoussaTiombiano.

Selon M. Tiombianao, ce réseau utilisait des « sceaux contrefaits de l’Etat et du privé », pour arnaquer les citoyens.

Il a expliqué qu’auparavant, la police a reçu des plaintes venant de deux structures, dont le guichet unique du foncier dans une affaire de parcelle bâtie sur de faux documents.

Dès lors, a-t-il poursuivi, une traque « acharnée » menée pendant cinq jours a permis d’interpeller les trois membres du réseau que sont : Ouédraogo Issaka, Zerbo Mamadou, les deux «entrepreneurs» et Kietéga Harouna le «Libraire», par ailleurs le concepteur des faux cachets.

Ces individus «montent des faux dossiers d’acquisition de marchés publics et se font octroyer des fonds par des institutions financières pour l’exécution desdits marchés», a expliqué le Commissaire Thiombiano.

De même, «ils utilisent des faux titres fonciers comme garantie de leurs emprunts auprès des institutions financières», a-t-il dit précisant que le processus de « montage » d’un prêt de 5 millions dans les mêmes conditions a été déjoué.

Après leur interpellation, la police dit avoir découvert, 26 faux documents, dont des titres fonciers, 47 faux cachets dont entre autres, 10 de la Direction générale des impôts et 9 des communes rurales de Gorgadji et de Gao.

La police dit ne pas être pour l’instant à mesure de donner avec exactitude depuis quand ces présumés délinquants arnaquaient les citoyens de même que l’ampleur de leur forfait.

« L’enquête est actuellement close (…) et ils seront tous conduits devant le Procureur (…) pour les suites judiciaires qui seront données à cette affaire », a conclu la police.

Agence d’Information du Burkina

ndt/
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