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Fada: Le lieutenant-colonel Hubert Yaméogo approuve les Koglweogo «débarrassés de leurs aspects négatifs»
Publié le lundi 21 mars 2016  |  AIB
Débat
© Autre presse par DR
Débat national sur les koglweogo : comment les groupes d’autodéfense vont s’auto-dissoudre ?




Fada: Le lieutenant-colonel Hubert Yaméogo approuve les Koglweogo «débarrassés de leurs aspects négatifs»

Fada N’Gourma, 20 mars 2016 (AIB)-Le lieutenant-colonel de gendarmerie Hubert Yaméogo, dont les hommes ont arrêté les neuf Koglweogo accusés de torture et de séquestration, a déclaré dimanche approuver les groupes d’autodéfense, mais à condition, qu’ils «se débarrassent des éléments négatifs qu’on leur reproche».

«J’insiste pour dire que personne n’est contre la naissance et l’existence de ces associations (Koglweogo). Mais elles doivent se débarrasser des éléments négatifs qu’on leur reproche», a confié dimanche à l’AIB, le lieutenant-colonel Hubert Yaméogo.

«L’existence des Koglweogo en tant qu’associations et acteurs entrant le cadre de la police de proximité n’est pas remise en cause. Ce sont les méthodes utilisées actuellement par ces groupes qui sont contre la loi», a-t-il ajouté.

Pour le commandant du groupement départemental de gendarmerie de Fada N’Gourma, il faut que ces groupes s’identifient à la communauté à laquelle ils appartiennent et qu’ils respectent la réglementation en matière d’achat et de port d’armes à feu.

«Si les Koglweogo rentrent dans le cadre de la loi, poursuit le gendarme, tout le monde y gagne. Parce que dans tous les pays du monde, les Forces de défense et de sécurité ont toujours eu besoin de la collaboration de la population».

La multiplication des groupes d’autodéfense, initiés par des populations rurales pour contrer la délinquance et l’insécurité, inquiète de nombreux Burkinabè, du fait de leurs croissantes exactions.

L’arrestation à Fada N’Gourma le 10 mars, de neuf de leurs membres, accusés d’avoir séquestré et torturé un présumé voleur de bœufs et son frère, a plongé la ville dans une crise pendant plusieurs jours.

Selon le lieutenant-colonel Yaméogo, il est inadmissible de nos jours d’obtenir des aveux par la torture et d’extorquer de l’argent aux présumés coupables à travers des amendes.

Il a rappelé que beaucoup de policiers et de gendarmes sont actuellement en prison parce qu’ils se sont mis à l’écart de la loi.

La mise au point de l’officier intervient dans un contexte, où des populations bloquent quasi quotidiennement des axes routiers pour exiger la libération des neuf Koglweogo, transférés depuis mercredi à Ouagadougou.

Agence d’Information du Burkina

mc/taa
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