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Burkina : accrochage entre les Koglweogo et la police, le gouvernement veut en finir
Publié le samedi 19 mars 2016  |  Afrique sur 7
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Rémi Dandjinou, ministre de la communication et des relations avec le Parlement




Les Koglweogo continuent de défrayer la chronique du côté du Burkina Faso. Ces groupes d’autodéfense alimentent en ce moment la polémique à cause de leurs agissements qui sont de plus en plus décriés par les populations. Le dernier fait en date remonte au jeudi 17 mars 2016, d’après FasoZine.

Les Koglweogo croisent le fer avec le gouvernement.

Les Koglweogo sont pointés du doigt aussi bien par les Burkinabè que par l’État. Des heurts ont eu lieu dans la ville de Fada N’Gourma entre les forces de l’ordre et ces organisations d’autodéfense hier. Les membres de cette milice sont descendus massivement dans les rues de cette localité pour dénoncer la détention, disent-ils arbitraire, de neuf de leurs camarades. La manifestation a tourné à l’affrontement lorsque des éléments de la police ont été mobilisés pour encadrer la marche.

En outre, ce cri de coeur des Koglweogo qui s’est mué en manifestations violentes a paralysé toute la ville. Selon Blaise Bazié, le procureur du tribunal de grande instance de Fada N’Gourma, il n’est pas question de céder aux revendications des marcheurs.

Dans son sillage, le gouvernement burkinabè a réagi par la voix du ministre de la Communication, porte-parole de l’équipe gouvernementale, Remis Dandjinou qui a déclaré que : « Nous devons rester dans un État de droit, encourager les forces de défenses et de sécurité pour le travail qu’elles font et appeler les citoyens à travailler dans le respect de l’État de droit. (…) Les arrestations, les amendes et les autres éléments sont du ressort de la loi. Il ne peut pas y avoir une loi parallèle à celle établie par l’État burkinabè.
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