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Enseignement: 46 milliards de FCFA pour recruter 16.000 jeunes
Publié le vendredi 18 mars 2016  |  FasoZine
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© aOuaga.com par A.O
Les ministres de la Santé, Smaïla Ouédraogo; de l`Education nationale et de l`Alphabétisation, Jean Martin Coulibaly, et celui en charge de la communication, Rémis Dandjinou, étaient face aux journalistes en début d`après-midi du 17 mars 2016 à Ouagadougou dans le cadre du point de presse du gouvernement




Le traditionnel point de presse du gouvernement du Burkina a porté essentiellement sur les mesures présidentielles dans les domaines de l’éducation et de la santé de la femme et de l’enfant. Trois ministres étaient face aux journalistes. Notamment le ministre de la Communication, chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Rémi Dandjinou, le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo et celui de l’Education nationale, Martin Coulibaly.


La raison qui a prévalu à l’adoption de mesures présidentielles dans le domaine de l’éducation sont, selon le ministre Martin Coulibaly, « le déficit en enseignants au post primaire, estimé à 6 399 professeurs ». Le programme « emplois-jeunes pour l’éducation nationale » prévoit donc le recrutement de 4 200 jeunes diplômés pour combler ce déficit. Il est donc prévu un recrutement de 3 000 diplômés en 2017 et 2 000 en 2018. A partir de 2019, la première promotion aurait accompli trois ans de service.

La plupart de ces derniers seront donc intégrés dans la fonction publique après un concours organisé à leur intention. L’administration procèdera selon le ministre Coulibaly, à un recrutement de 4 200 autres nouveaux diplômés en 2019 et le cycle reprend. «Avec cette procédure, ce sera au minimum 16 000 jeunes qui seront concernés au bout du quinquennat», fait remarquer Martin Coulibaly.

Une formation de six mois avec un salaire de 100.000 FCFA
En vue d’initier les candidatures retenues à l’exercice du métier d’enseignant, une formation de six mois est prévue à l’intention des candidats. Cette formation sera assurée par l’Ecole normale supérieure de l’université de Koudougou (ENS/UK) et l’Institut des sciences (IDS). Durant la période de formation, un pécule de 30.000 FCFA sera versé aux participants.

A l’issue de la formation, ils devront signer un contrat à durée déterminée de un an renouvelable à concurrence de trois ans. Le montant du contrat, qui n’est soumis à aucun impôt ni à aucun prélèvement social, est de 100.000 FCFA. Le coût du programme pour 2016 est estimé à 2, 8 milliards de FCFA. Ce coût sera porté, selon le ministre à 46, 7 milliards de FCFA au bout des cinq années de sa mise en œuvre.

20.000 FCFA comme prime aux agents de santé communautaire
Pour ce qui concerne les 16 000 agents de santé à base communautaire (ASBC), «ils percevront mensuellement une prime de 20.000 FCFA », a laissé entendre le ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo. Le montant total des primes pour les cinq ans est de 19,2 milliards FCFA dont 16,3 milliards FCFA financés par l’Etat Burkinabè. Le reste sera financé par les partenaires techniques et financiers avec la contribution des collectivités locales.

Concernant l’amélioration de la santé maternelle et infantile, il s’agira dans un premier temps de démarrer les mesures de gratuité dans trois régions du Burkina. Notamment la région du Centre, celle des Hauts-Bassins et celle du Sahel et ce pendant deux mois (avril et mai 2016). Le ministre a indiqué par ailleurs que cette mesure prend effet à compter du 2 avril 2016.

Les formations sanitaires bénéficiaires indirectes sont les formations sanitaires publiques de l’Etat. Notamment les centres de santé et de promotion sociale, les centre médicaux, les centres médicaux avec antenne chirurgicale, les centres hospitaliers régionaux et les centre hospitaliers d’urgence.

Cette intervention est estimée à environ 24 milliards FCFA pour l’année 2016. Sur la disponibilité des médicaments dans ces centres, le ministre Ouédraogo rassure que « toutes les mesures ont été prises ». « Que les bénéficiaires qui se voient refuser les soins gratuits, le fasse savoir à qui de droit », a indiqué le ministre.

Abel Azonhandé
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