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Gilles Thibault, ambassadeur de France au Burkina Faso : « Tous ceux qui disent que sans eux les pays qu’ils dirigent connaîtront le chaos se trompent »
Publié le vendredi 18 mars 2016  |  Le Pays
L’Union
© aOuaga.com par A.O
L’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) organise du 18 au 21 février 2015 à Ouagadougou, avec l’appui de Canal France international (CFI), un séminaire de formation sur le thème «Démocratie burkinabè, citoyens, médias, politique : quelles nouvelles relations ?». Photo : Gilles Thibault, ambassadeur de France au Burkina




Le colloque international sur la gouvernance politique en Afrique, organisé par la Société burkinabè de droit constitutionnel (SBDC), a refermé ses portes le 15 mars dernier. Durant 48 heures, les participants, en majorité des étudiants, se sont abreuvés à la source du savoir des grands maîtres du droit constitutionnel. La cérémonie de clôture a eu lieu le 15 mars 2016 à Ouagadougou.

C’est fait. Les lampions se sont éteints sur la rencontre internationale sur la gouvernance politique en Afrique. « Au terme de ce colloque, j’ai un sentiment de satisfaction générale », a confié Pr Abdoulaye Soma, président de la SBDC, visiblement comblé. Il poursuit en ces termes : «C’est un sentiment de satisfaction parce que le président du Faso a accepté de placer ce colloque sous son haut patronage. Satisfaction également parce que Son Excellence Gilles Thibault a accepté de parrainer ce colloque. La caution morale de ces deux personnalités montre la pertinence et l’intérêt des réflexions qui ont été faites dans le cadre de ce colloque. Ma dernière satisfaction résulte de la qualité des communications, des discussions, des solutions, des conclusions qui ont été exprimées à l’occasion du colloque. Et ces conclusions seront consignées dans un ouvrage qu’on appellera « les actes du colloque » qui sera mis à la disposition des autorités politiques ».

Au cours de la cérémonie de clôture, le rapport du colloque a été lu devant les participants. Mais Pr Soma nous a fait un résumé succinct du contenu du colloque. A l’entendre, « la première chose affirmée, c’est la nécessité des alternances apaisées en Afrique. Ce qui implique la renonciation des dirigeants aux tentatives de modification de la Constitution pour sauter les verrous de la limitation des mandats présidentiels. En ce sens que l’alternance permet à la société de se projeter et donc de renouveler sa façon de se construire. Ce qui participe de la maturation et de son développement. Donc l’alternance est une nécessité qu’il faut confirmer ». Le parrain, l’Ambassadeur Gilles Thibault, a aussi donné son point de vue sur l’alternance. Selon lui, « tous ceux qui disent que sans eux les pays qu’ils dirigent connaîtront le chaos se trompent ». Mais avant, il a tenu à préciser ceci : « En acceptant de parrainer ce colloque, j’ai voulu montrer le soutien de la France à une initiative remarquable. Le Burkina Faso a traversé, la tête haute, des évènements extraordinaires et chercher aussi vite à en tirer des leçons pour en faire profiter les autres est une initiative remarquable ». Selon l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, « l’alternance en Afrique est possible, l’alternance apaisée est possible. Les peuples sont suffisamment matures, la classe politique aussi, les médias également et les contrepouvoirs existent. L’alternance en Afrique est possible, le Burkina Faso l’a montré ».

Françoise DEMBELE
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