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Une campagne d’éducation aux médias lancée par le CSC pour les citoyens burkinabè du 15 mars au 15 juin 2016.
Publié le jeudi 17 mars 2016  |  Agence de Presse Labor
Interdiction
© aOuaga.com par Séni Dabo
Interdiction de la couverture de la campagne électorale déguisée : explication de texte du CSC
Vendredi 26 juin 2015. Ouagadougou. Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé une rencontre d`appropriation de la décision portant règlementation de la couverture médiatique de toute campagne électorale au profit des rédacteurs en chef des organes de presse. Photo : Nathalie Somé, présidente du CSC




Dans la perspective des élections municipales du 22 mai 2016 au Burkina Faso, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a donné le top départ d’une campagne d’éducation aux médias du 15 mars au 15 juin 2016.La cérémonie de lancement a eu lieu dans la salle de conférence du Centre national Cardinal Paul Zoungrana à Ouagadougou. Une cérémonie présidée par la présidente du CSC, Nathalie Somé, sous le parrainage du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré. L’objectif principal vise à amener les citoyens à mieux comprendre l’importance des médias en démocratie ainsi que les principes moraux liés à l’exercice de l’activité journalistique d’information.

Le Conseil supérieur de la communication voudrait à la faveur des élections municipales du 22 mai 2016, accompagner les attentes citoyennes. Pour ce faire, il est important pour les populations de prendre conscience qu’elles sont au centre de l’action des collectivités dont la mission principale est de prendre en charge toutes les initiatives pour le développement à la base. C’est pourquoi dans la présentation du contenu de la campagne d’éducation aux médias, il ressort que la prise de conscience induit une grande responsabilité dans l’expression des grandes et légitimes revendications, notamment dans les médias qui constituent de nos jours des canaux privilégiés. Par conséquent, un rappel est fait que la liberté d’expression doit s’exercer tout en confrontant ce principe au respect du bien public et à la modération des propos pour éviter des dérapages dangereux pour la paix sociale.

La présidente du CSC Nathalie Somé a justifié la pertinence du thème de la campagne d’éducation aux médias « Médias et participation citoyenne » dans le sens qu’il devrait contribuer à asseoir durablement la cohésion sociale à travers un double objectif :

-apprendre au citoyen à être un consommateur critique des flux informationnels venant de toutes parts, notamment des réseaux sociaux ou même des médias publics et privés ;

-contribuer à une campagne électorale apaisée, le constat étant que les consultations électorales ont parfois été en Afrique des sources d’implosion sociale et de conflits meurtriers.

Le ministre d’Etat Simon Compaoré a mis en exergue le fait qu’entre l’instance de régulation et les médias, il y a le citoyen, juge ultime des contenus médiatiques. Aussi, il a bien apprécié les microprogrammes de sensibilisation élaborés par le CSC durant sa campagne. Ce sont des productions audiovisuelles qui développeront des messages en français,mooré,dioula , fulfuldé et seront diffusés dans des médias audiovisuels publics que privés. L’assistance qui était à la cérémonie de lancement a suivi une brève projection de film sur un cas de diffamation via le réseau social Facebook qui s’est terminé par une interpellation par la police. Des conférences publiques se tiendront également dans les 45 provinces du Burkina dans le cadre de la campagne d’éducation aux médias par le CSC.
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