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Nord Gold SA: la CNTB exige la réintégration des 116 travailleurs licenciés
Publié le jeudi 17 mars 2016  |  Sidwaya
Dialogue
© aOuaga.com par A.O
Dialogue social : le Premier ministre rencontre les syndicats
Mardi 23 février 2016. Ouagadougou. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu une séance de travail avec les responsables des différents syndicaux à la Primature. Photo : Blaise Augustin Hien, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB)




Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), Augustin Blaise Hien, a animé un point le presse, le 15 mars 2016 à Ouagadougou. L’objectif a été de profiter du séjour au Burkina Faso, du PDG de la société minière Nord Gold SA, pour exiger la réintégration des 116 travailleurs licenciés ‘’abusivement’’ en octobre 2015.

Suite à un mot d’ordre de grève respecté par les travailleurs de la société minière Nord Gold SA en octobre 2015, 116 ouvriers avaient été licenciés. Il s’agit précisément des employés de Bissa Gold et de SOMITA. Depuis lors, la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) a pris l’affaire à bras-le- corps. Elle se trouve actuellement devant le Conseil d’arbitrage et l’inspection du travail. Soucieuse des conditions de vie difficile de ces personnes, la CNTB a profité du séjour au Burkina Faso du Président-directeur général (PDG) de Nord Gold SA, pour une fois tirer la sonnette d’alarme. C’était au cours d’une conférence de presse, le 15 mars 2016, à Ouagadougou. Selon le secrétaire général de la CNTB, Augustin Blaise Hien, les revendications des travailleurs étaient légitimes. « La CNTB en appelle vivement au bon sens des responsables de la société minière Bissa Gold notamment son PDG afin qu’ils reviennent à de meilleurs sentiments en œuvrant pour le respect de la dignité humaine », a-t-il argué. A propos de la plate-forme revendicative, M. Hien a rappelé qu’il s’agissait entre autres, de l’augmentation du volume horaire des rencontres des délégués du personnel, de l’autorisation d’utiliser les téléphones portables sur les lieux de travail, du changement de la rotation du travail au lieu du système 4/4, de l’augmentation de la prime de panier pour le travail de nuit et le paiement d’une prime-poussière et de salissure. Le syndicaliste a fustigé le traitement que subissent certains employés de sociétés minières et d’autres structures privées. « Je ne vais pas dire ces mots ici, mais ce n’est pas bon, c’est inhumain », a-t-il regretté. Pour sa part, le délégué du personnel syndical de Bissa Gold, actuellement au chômage, Amédée Sawadogo, a souhaité le respect de leurs droits. Pour lui, l’administration avait demandé la suspension de la grève afin d’ouvrir le dialogue. Chose que les travailleurs ont faite. « A notre grande surprise, ils avaient déjà signé nos lettres de licenciement le 13 octobre 2015. Et lorsque nous avons suspendu notre mouvement pour dialoguer, ils nous ont fait parvenir les lettres », a confié M. Sawadogo.
La CNTB espère que le PDG prendra le temps pour analyser la situation des 116 ouvriers, le temps de son séjour au Burkina Faso.

Gaspard BAYALA
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