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6e édition de « Foulée 18 » : les sapeurs-pompiers renforcent le lien armée-nation
Publié le mardi 15 mars 2016  |  AIB




L’Ecole nationale des sapeurs-pompiers (ENASAP) a commémoré le 37e anniversaire de la création du corps des « soldats du feu » le samedi 12 mars 2016 à Bobo-Dioulasso. La célébration a été marquée par le marathon « Foulée 18 » qui a connu la participation des corps militaire et paramilitaire ainsi que des civils.

Dans le cadre de la célébration du 37e anniversaire des sapeurs- pompiers, l’Ecole nationale des sapeurs-pompiers (ENASAP) a organisé le samedi 12 mars 2016 à Bobo-Dioulasso, un marathon dénommé « Foulée 18 ».Cette course qui est à sa 6e édition, s’inscrit dans le cadre de la perpétuation d’une initiative prise en 2010. Les athlètes ont parcouru deux fois un circuit fermé de 9 km (soit un total de 18km) à l’intérieur de la ville. Dès 5 heures le matin, les athlètes étaient à l’ENASAP. Ils étaient 188 sportifs issus des différents corps militaires, paramilitaires et civils du Burkina Faso à prendre part à la compétition. A 6 heures 25mn chaque coureur est dans le starting-block. Les consignes sont claires : aucun entraineur ni supporteur ne suit son athlète, pas de tricherie, toute infraction aux règles entraine l’élimination de l’athlète. Il leur est également demandé de ne pas aller au-delà de leurs capacités. A 6 heures 30 mn, le top de départ est donné. Après 5 minutes, le groupe commence à se ranger par ordre de vitesse décroissant. Les plus rapides sont en tête et les moins rapides suivent. Au premier tour, deux hommes, un militaire et un civile, Oumar Coulibaly et François Dabiré (respectivement dossards 397 et 044) franchissent ensemble la ligne. La première femme réalise son premier tour après 35 mn et 43 s de course. Au deuxième tour qui boucle la course, le sergent Oumar Coulibaly de la direction centrale du matériel de l’armée de terre à Ouagadougou, se détache de son compagnon et arrive en tête après 55 minutes et 56 secondes. François Dabiré arrive en deuxième position avec une durée de 56 mn 21s. Le troisième, un civil également, Soumaïla Kouraogo franchit la ligne avec une performance de 58 mn et 38 s. La première dame vient de l’ENASAP, Ini Emélie Kambou. Après 1h 14 mn et 32 s, elle remporte pour la troisième fois le premier prix féminin de « Foulée 18 ». Elle est suivie d’une forestière, Rasmata Kologo qui réalise une performance de 1 heure 17 minutes 24 secondes.

Il faut soutenir les sapeurs-pompiers

Les dix premiers du classement général ainsi que les cinq premiers du classement des femmes sont retenus pour être primés. Ainsi le premier du classement général obtient entre autres, une moto, une somme de 25 000 F CFA, des pneus et un matelas. La première des femmes s’en sort avec la somme de 100 000 F CFA, un matelas, un pneu, des gadgets et un carton de savons. Selon le commandant de l’Ecole, Gérard Zouno Bambara, la compétition « Foulée 18 »qui rassemble de plus en plus d’athlètes d’horizons divers « contribue au renforcement du lien armée- nation ». De son avis, cette course marathon « reste un tremplin pour l’émergence des jeunes athlètes et partant, un pan dans la promotion du sport au Burkina Faso ». Le parrain de la cérémonie, Bernard Zougri, directeur général de la Société des fibres et textiles (SOFITEX) s’est fait le porte-parole des sapeurs-pompiers. Il a transmis deux messages : un remerciement et une interpellation à soutenir les actions des sapeurs- pompiers car, « ils sont là pour vous et travaillent pour vous ». M. Zougri a émis le vœu de voir l’initiative « Foulée 18 » s’implanter durablement dans le milieu. Pour les athlètes les plus méritants, c’est une grande satisfaction. « Je suis contente de remporter le prix comme les années précédentes », a laissé entendre la triple lauréate, Emélie Kambou. Quant au sergent Oumar Coulibaly, grand vainqueur, il a déclaré notamment : « C’était juste un entrainement pour moi». Et de conclure que pour avoir déjà participé plusieurs fois à des compétitions de ce genre à l’international, il était sûr de l’emporter.

Danoago Dominique DIAPPA
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