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Art et Culture

Marché des arts et du spectacle africain de 2016
Publié le mardi 15 mars 2016  |  Sidwaya
Ouverture
© AFP par SIA KAMBOU
Ouverture officielle à Abidjan de la 9ème édition marché des arts et du spectacle Africain
Samedi 05 mars 2016. Abidjan. La 9ème édition du Marché des arts et du spectacle africain (MASA) a ouvert officiellement ses portes, samedi, au palais de la culture d’Abidjan en présence du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.




Débutée le 5 mars 2016, la 9e édition du Marché des arts et du spectacle africain (MASA) a refermé ses portes, le samedi 12 mars 2016, au palais de la culture d’Abidjan.

La 9e édition du Marché des arts et du spectacle africain (MASA) d’Abidjan a connu son épilogue, le samedi 12 mars 2016. Ouverte une semaine auparavant, la grand-messe de la culture «made in Côte d’Ivoire» a réuni professionnels, artistes et amateurs des arts scéniques autour du thème : «Réinventons les arts de la scène». Le scénario, identique à celui de la cérémonie d’ouverture, a consisté en une prestation d’artistes-musiciens, avec en toile de fond, des discours de quelques personnalités. Pour le ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, l'édition 2016 du MASA a été un franc succès. «Nous avons montré que la Côte d'Ivoire sait faire de belles et grandes choses. Nous sommes fiers du travail du bureau du MASA», s'est réjoui Maurice Kouakou Bandaman, représentant le parrain de la cérémonie de clôture, le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro. Cet événement culturel d’envergure internationale préfigure, a-t-il ajouté, ce que seront les prochains jeux de la francophonie que la Côte d'Ivoire va accueillir en 2017. Abondant dans le même sens, la représentante de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Youma Fall, a indiqué que la 9e édition du MASA a «vécu et bien vécu». De plus, la diversité culturelle, selon elle, est un enjeu fondamental pour l'avenir des peuples, de la paix et du développement. Au grand bonheur du public qui a envahi le palais de la culture de Treichville dès le début de la soirée, des intermèdes musicaux (Bassékou Kouayaté- Mali, Africa United- Maroc, le groupe ilé Aiyé - Brésil, Serges Beynaud et Ismaël Isaac- Côte d’ivoire) et des défilés de mode ont ponctué de temps à autre, la cérémonie de clôture du MASA 2016.

Une affluence record

Le reggaeman ivoirien, Ismaël Isaac, devant un public acquis à sa cause, a ainsi revisité en live les plus grands classiques de son répertoire. Dans une communion totale avec le chanteur, le public a repris en chœur les paroles des titres de son idole. L’occasion faisant le larron, «l’enfant de Treichville» (Ismaël Isaac, ndlr), avant l’entame de son titre «Je reste», qui dénonce l’immigration clandestine, a sensibilisé la jeunesse africaine aux dangers de ce fléau. «Ce 9e rendez-vous du MASA a été plus attrayant et a battu les records d'affluence et de participation», a estimé, pour sa part, le directeur général de la biennale, Pr Yacouba Konaté, saluant dans la foulée, les partenaires et tous les acteurs qui ont contribué à sa réussite. «Grâce au concours de tous, le MASA 2016 s’est auréolé d’un succès incontestable. Mais, il s’agit d’une victoire d’étape. Pour les éditions à venir, nous essayerons de nous surpasser pour le rayonnement de la culture africaine au plan international», a-t-il promis. Des formations, des spectacles, des rencontres professionnelles et des réflexions ont été, entre autres, les articulations de la 9e édition du MASA. Véritable marché panafricain, il a connu cette année, à en croire sa direction générale, la participation de plus de 300 diffuseurs, plus de 3000 festivaliers venus de 37 pays d’Afrique et d'autres continents.


Aubin W. NANA
de retour d’Abidjan
(Côte d’Ivoire)
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