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Menaces terroristes dans la sous région: Kadré Ouedréogo rassure la communauté burkinabè
Publié le lundi 24 juin 2013   |  Le Patriote


Désiré
© aOuaga.com
Désiré Kadré Ouédraogo, président de la commission de la CEDEAO


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Deux heures d’échanges, d’explication de la mission et du rôle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). C’est l’exercice auquel s’est soumis samedi dernier, au Consulat général du Burkina Faso à Abidjan, Kadré Désiré Ouedréogo, président de la Commission de la CEDEAO. Devant ses compatriotes résidant en Côte d’Ivoire, l’ancien Premier ministre de Blaise Compaoré a d’entrée rendu hommage à Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO. « Son leadership avisé et le dynamisme avec lequel il dirige notre structure a permis à la CEDEAO d’être respectée aujourd’hui dans le monde ».

Toute chose qui a permis d’obtenir des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU pour l’intervention militaire au Mali, l’instauration de l’ordre constitutionnel au Mali et en Guinée- Bissau et surtout de prendre des mesures d’envergure pour lutter efficacement contre les menaces terroristes dans la sous-région ouest africaine. « Les terroristes ne peuvent plus constituer une menace comme il y a six mois. Ils peuvent juste faire des actions d’éclat comme ce qui s’est passé au Niger », a-t-il rassuré. La situation sécuritaire, selon lu s’est amélioré dans la sous région. Revenant sur le rôle de la CEDEAO, il a expliqué qu’elle assure l’unité des peuples tout en ramenant et maintenant la paix dans la sous-région. « Notre rôle c’est aussi et surtout d’assurer la libre circulation des personnes et des biens de sorte que chaque citoyen se sente chez dans chacun des 15 pays membres de la communauté », a-t-il indiqué. Sur la question de la libre circulation des personnes et des biens, il a reconnu que des entraves existent, bien que dans les textes toutes les dispositions aient été prises pour mettre fin aux entraves. Il a exhorté ses compatriotes à faire remonter toutes les informations relatives à ces entraves. « Notre méthode est d’être à l’écoute de toutes les populations pour faire de notre bien commun, la CEDEAO des peuples », a-t-il terminé. Patrice Kafando, Consul général et le Pr Justin Koutaba ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire ont salué cette initiative et plaidé pour que ce genre de rencontres se multiplient.

Thiery Latt

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