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Sidwaya N° 7443 du 21/6/2013

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Elections couplées de 2012 : L’UNIR/PS justifie sa « contre- performance »
Publié le samedi 22 juin 2013   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le président de l’Union pour la renaissance / Mouvement sankariste (UNIR / PS), Me Bénéwendé Stanislas Sankara


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Le président de l’Union pour la renaissance / Mouvement sankariste (UNIR / PS), Me Bénéwendé Stanislas Sankara, a animé, le jeudi 20 juin 2013 à Ouagadougou, une conférence de presse consacrée notamment au bilan des élections municipales et législatives du 2 décembre 2012.

Les élections couplées municipales et législatives du 2 décembre 2012 n’ont pas permis à l’Union pour la renaissance / Mouvement sankariste (UNIR/PS) d’atteindre l’objectif que s’était fixé le bureau politique national : constituer au moins un groupe parlementaire homogène à l’Assemblée nationale. C’est ce qu’a déclaré le président du parti, Maître Bénéwendé Stanislas Sankara aux journalistes, qu’il a du reste remercié « pour leur attitude critique qui nous a permis avec sérénité de poser un diagnostic sans complaisance de la contreperformance ». Toutefois, a souligné le leader de l’UNIR/PS, les chiffres « attestent éloquemment » que le parti n’a pas reculé, en termes de nombre d’électeurs qui épousent davantage leurs vision et idéologie. C’est ce qui explique, selon lui, que malgré les contingences du moment, l’UNIR/PS a pu s’en sortir avec 4 députés et 386 conseillers municipaux, dont 9 dans la province du Kadiogo. En outre, les communes rurales de Bousséra dans le Poni et Yaho dans les Balé sont dirigés par des maires UNIR / PS, tandis qu’à Bagaré, Kaya et Moussadougou, des conseillers du parti sont premiers adjoints à des maires issus d’autres formations politiques. « A l’analyse, on ne peut pas dire que le parti se porte mal. Certes, il aurait pu mieux se porter », a soutenu Me Sankara. Il a déploré l’insuffisance de ressources de son parti. Au plan financier, a-t-il fait savoir, l’UNIR/PS a bénéficié de la subvention de l’Etat à hauteur de 28 millions 211 mille francs CFA et a dépensé 51 millions 415 mille francs CFA. Au plan des ressources humaines, Maître Bénéwendé Stanislas Sankara a salué la détermination de ses camarades en dépit des épreuves. C’est pourquoi a-t-il dit : « Nous comprenons que les résultats obtenus aient été accueillis par certains camarades comme une catastrophe, car trop en deçà de nos attentes ». Répondant aux journalistes à propos de cette contreperformance, le leader sankariste a énuméré d’autres causes lointaines et immédiates. Il a d’abord relevé « l’inefficacité de la stratégie de communication » par rapport à son non-vote à la présidentielle de 2010. De l’avis de Me Sankara, son parti traîne cet acte « comme un boulet ». Les « détracteurs » de son parti auraient utilisé ce fait pour inciter à ne pas voter UNIR/PS. Ensuite, le meeting du 30 avril 2011 au cours duquel il avait appelé à la démission du président du Faso, pendant les mutineries, a été « interprété » comme une attitude anti-républicaine.

Un congrès en décembre prochain

Le président de l’UNIR/PS trouve également que le rôle qu’il a joué, durant trois ans, comme chef de file de l’opposition, ne lui a pas permis de travailler pleinement pour son parti, car préoccupé par l’unité de l’opposition. Il trouve que la biométrie qu’il a contribué à introduire, a renforcé la crédibilité et la transparence des élections. « Ce n’est pas la panacée, mais c’est une avancée », a-t-il affirmé. Par ailleurs, Me Sankara a annoncé la tenue les 21 et 22 décembre prochains, d’un congrès du parti sur le thème « La nouvelle dynamique pour une alternative sankariste avec l’UNIR/PS ». Aussi a-t-il ajouté que le bureau politique national a procédé à la responsabilisation des différents secrétariats nationaux, en vue de dynamiser le parti, surtout dans sa visibilité et dans son action. Ceci, en cohérence avec sa ligne politique et idéologique qui ne devrait pas « nous départir du renforcement de la lutte de notre peuple pour le changement véritable ». Comme tous les partis affiliés au chef de file de l’opposition, il a souligné le rejet de la mise en place du Sénat, dont la loi a été votée le 21 mai dernier. « Nous appelons nos militants à sortir massivement le 29 juin 2013 et à rester surtout mobilisés et déterminés pour les batailles à venir », a lancé le leader du « parti de l’œuf ». Commentant les négociations de Ouagadougou sur la sortie de crise au Mali, le président de l’UNIR/PS s’est félicité d’un accord entre les protagonistes. Il dit s’interroger sur la mort subite du coordonnateur du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et invite le gouvernement à communiquer en donnant « l’éclairage nécessaire » sur ce malheureux évènement.

Bachirou NANA

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