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Le Quotidien N° 795 du 19/6/2013

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Africapacités : pour la catalyse du potentiel humain
Publié le jeudi 20 juin 2013   |  Le Quotidien




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L’organisation internationale non gouvernementale Diakonia, en prélude à la tenue du colloque international AFRICAPACITES, a organisé une conférence de presse, le 19 juin 2013. Objectif, renseigner la presse et à travers elle l’opinion publique, sur les objectifs et les attentes de ce colloque.
Le colloque international AFRICAPACITES se tiendra du 26 au 28 juin 2013 à Ouagadougou sous le thème « Renforcement des capacités et dynamique du changement social en Afrique ». Il ambitionne entre autres de contribuer au diagnostic de la problématique du renforcement des capacités en Afrique. Aussi vise-t-il à repositionner le renforcement des capacités comme levier de changement en adéquation avec les stratégies de croissance économique et de développement durable. De même, lors de ce forum, il sera question pour les participants d’identifier les enjeux et les défis majeurs de la rationalisation, de la professionnalisation et de l’institutionnalisation des capacités en Afrique et de proposer des perspectives de perfectionnement des capacités adaptées au marché de l’emploi. Enfin, ils auront à capitaliser les meilleures approches au sein de Diakonia pour une institutionnalisation de son processus de capacitation des acteurs de la gouvernance. Selon Luther Yaméogo, représentant national de l’ONG Diakonia, la politique nationale de renforcement des capacités adoptée au Burkina définit le renforcement des capacités comme  « un processus par lequel les acteurs du développement économique et social œuvrent à la mise en place d’un environnement social, économique et politique qui permette le développement de leurs aptitudes en vue d’assumer leurs tâches respectives ». Cependant, a-t-il indiqué, « selon l’African capacity building foundation, les capacités humaines et institutionnelles restent un maillon faible des efforts de développement de l’Afrique. Le développement durable et la réduction de la pauvreté demeurent hors d’atteinte tant que la région ne réussira pas à retenir et entretenir les capacités humaines et institutionnelles utiles pour le processus de croissance et de développement ». Dès lors, a-t-il indiqué, des défis stratégiques se font jour avec le besoin d’y apporter une solution structurelle. « C’est en vue de relever ces défis que Diakonia organise ce colloque en vue de faire un état des lieux des approches de renforcement des capacités », a-t-il expliqué. Ce diagnostic permettra, selon Luther Yaméogo, une déconstruction des a priori et des incompréhensions qui entourent le concept et ses pratiques. Aussi permettra-t-il de faire face aux défis contemporains et contextuels en partageant des expériences croisées pour en dégager des perspectives. Cela, pour dire que l’objectif final sera la rationalisation, la professionnalisation et l’institutionnalisation des stratégies de renforcement des capacités. Le colloque adoptera une approche heuristique donc participative, selon Sylvestre Tiemtoré, coordonateur du Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (SPONG). Ce qui signifie, selon lui, que les participants construiront les connaissances agrégées à la problématique, feront l’état des lieux des approches existantes et à partir des expériences réussies induiront des perspectives idoines aux enjeux de croissance économique et de développement durable. Le colloque international AFRICAPACITES a plusieurs perspectives dont la création d’une académie des ONG et associations. « La feuille de route idoine pour la pérennité serait une Académie, un centre, un institut, une école, un espace de mutualisation de savoirs. Ce projet, à l’instar de l’Enam, l’Enaref, des programmes de la Maison de l’entreprise pour le privé, permettra une meilleure représentation institutionnelle dans les cadres de dialogue comme le suivi de la SCADD, un appui à l’enregistrement et à la législation sur les associations et ONG, un cadre de capacitation, un référenciel labellisé…et servira de ‘’ maison de la société civile’’ éventuellement », a confié Luther Yaméogo, représentant de l’ONG Diakonia .

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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