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Concertation Etat-Ong et associations de développement: Le financement des cadres de concertation, recommandé au Centre-Sud
Publié le mercredi 19 juin 2013   |  AIB




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Manga - Le secrétaire général de la région du Centre-Sud, Issa Compaoré a présidé le 11 juin 2013 à Manga, la 1ère journée régionale de concertation Etat-Organisations non gouvernementales (ONG) et Associations de développement (AD).

Le renforcement des capacités des acteurs sur la prise en compte de la politique nationale genre dans les politiques de développement au niveau national, régional, provincial et communal constitue la 1ère recommandation formulée par les participants à l’atelier.

La 2ème recommandation, elle interpelle pour le financement des cadres de concertation par la mobilisation des ressources au niveau central et local afin d’assurer la tenue régulière des rencontres. Autrement dit, un cadre de concertation entre l’Etat et les ONG et AD constitue un passage important pour une mise en œuvre réussie des actions de développement. Institué par un décret pris en 2011, le cadre de concertation entre l’Etat et les ONG et AD est une réponse aux préoccupations des journées de programmation de 2007 et 209.

Pour le secrétaire général de la région, Issa Compaoré, la tenue des journées régionales marque le début de l’opérationnalisation de la concertation au niveau local. Toute chose qui, de son avis, permettra d’impulser une nouvelle dynamique de développement visant une participation éclairée et efficace des acteurs non étatiques. Pour le directeur régional de l’économie et de la planification, Ousmane Nana, qui a présenté la mise en œuvre de la concertation Etat/ONG-AD, l’adhésion et l’engagement de toutes les parties à cette initiative est une condition de sa réussite.

Aussi, a-t-il souhaité que les collectivités, les ONG et les associations de développement participent au budget d’organisation de l’instance. Abordant le régime fiscal des ONG et associations de développement, le Directeur régional des impôts, Koutibo Kiendrebeogo, a souligné que les obligations sont de deux catégories, générales et spécifiques et sont sujettes à des modifications. C’est pourquoi, il a souhaité que les responsables des organisations de la société civile prennent attache avec ses structures afin d’avoir la conduite à tenir.

Pour le compte des ONG-AD, la coordination régionale des OSC, Françoise Piouparé a exposé sur l’état de leur collaboration avec les structures administratives déconcentrées. Elle a salué la présence des structures étatiques à leurs côtés pour la mise en œuvre des activités de développement.

Zackaria BAKOUAN

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