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Accord pouvoir/Touareg au Mali : Alger et Madrid satisfaits
Publié le mardi 18 juin 2013   |  AFP


Crise
© aOuaga.com par A.O
Crise Malienne : Ouverture des négociations entre Bamako et groupes touareg
Samedi 08 juin 2013. Ouagadougou. Les négociations entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupent Kidal, dans le nord-est du Mali, se sont ouvertes sous l’égide de la médiation burkinabè.


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ALGER - L'accord signé mardi à Ouagadougou entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, est une "grande satisfaction" pour l'Algérie, a déclaré son ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, qui a appelé à un "dialogue inclusif".

"Au nom du gouvernement(algérien (j'exprime)notre grande satisfaction à la signature de cet accord et formule l'espoir que cette accord soit un point de départ dans un processus ouvert pour un dialogue ", a déclaré le ministre lors d'une conférence conjointe avec son homologue espagnol, José Manuel Garcia-Margallo.

Cet accord "devra permettre au peuple malien de se ressouder et de préserver l'intégrité territoriale", a ajouté M. Medelci.

M. Garcia-Margallo a qualifié la signature de cet accord de "très bonne" nouvelle.

"Il y a quelque semaines la signature d'un tel accord n'était pas évidente", a déclaré le diplomate espagnol.

L'accord prévoit un retour de l'armée malienne à Kidal et un cantonnement
des combattants touareg sur des sites de regroupement. Le désarmement des
groupes touareg ne doit intervenir qu'une fois signé un accord "global et
définitif de paix" entre les nouvelles autorités installées après la
présidentielle, d'une part, et les communautés et groupes armés du Nord,
d'autre part.

Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur, avait lancé ces difficiles négociations le 8 juin.

Les mouvements armés touareg dont le Mouvement national de libération de
l'Azawad (MNLA), se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de
l'intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à
Al-Qaïda. Ceux-ci avaient pris en 2012 le contrôle du Nord du pays, s'alliant
d'abord au MNLA qui avait lancé l'offensive, avant de l'évincer.

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