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Accord de Ouagadougou : vu de Bamako, c’est un "espoir de paix" pour le Mali
Publié le mardi 18 juin 2013   |  AFP




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BAMAKO - L'accord entre pouvoir malien et rebelles touareg occupant Kidal (nord-est du Mali) signé mardi à Ouagadougou a été généralement bien accueilli par des Maliens interrogés par l'AFP à Bamako, des responsables politiques parlant d'"espoir de paix" et de pas important pour le Mali.

"C'est un véritable espoir de paix. Nous allons dans le bon sens", a
déclaré Boubacar Touré, un responsable de l'Alliance pour la démocratie au
Mali (Adéma), un des principaux partis de ce pays.
"Il est important que les différentes parties respectent cet accord. Nous
attendons avec émotion le jour où le drapeau malien flottera sur Kidal. Nous
attendons avec émotion le jour où l'armée malienne mettra les pieds à Kidal",
a ajouté M. Touré.

L'accord a aussi été salué par Amadou Koïta, président du Parti socialiste
et membre du Front uni pour la défense de la République et de la démocratie
(FDR), coalition de formations politiques opposées au coup d'Etat militaire du
22 mars 2012 au Mali.

Il "signifie la libération totale du Mali, la libération de nos
populations. (Il) signifie aussi que nous amorçons un important processus de
paix. Nous demandons au MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad,
rébellion touareg) de respecter cet accord", a dit M. Koïta.

Le document signé officiellement par les représentants du gouvernement
malien, du MNLA et d'un autre groupe touareg, le Haut conseil pour l'unité de
l'Azawad (HCUA), prévoit un cessez-le-feu, un retour de l'armée malienne à
Kidal et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement.

Il doit permettre le déroulement de l'élection présidentielle dont le
premier tour est prévu pour le 28 juillet. Ce scrutin est jugé crucial par la
communauté internationale en vue d'aider le Mali à sortir de la plus grave
crise de son histoire ouverte en 2012 par la prise du nord de ce pays par des
groupes jihadistes, un temps alliés au MNLA et délogés début 2013 par l'armée
française.

Pour Mme Fatoumata Siré Diakité, responsable d'un réseau d'organisations
féminines maliennes, "l'accord va dans le bon sens".

"L'armée malienne sera bientôt à Kidal pour montrer que cette localité est
une localité malienne", a-t-elle dit.

Pour Amidou Sankaré, un habitant de Bamako rencontré dans la rue, "c'est très bien". "On est content de ça. Il faut que le MNLA respecte son engagement écrit. (...) Si ça peut amener la paix, c'est ce qu'on souhaitait", a-t-il lâché.

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