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Sécurité :le Burkina et le Togo mutualisent leurs efforts
Publié le lundi 14 mars 2016  |  Sidwaya
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© Ministère par D.R
A l’invitation de Simon Compaoré, Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure du Burkina, le Colonel Damehame Yark, Ministre Togolais de la Sécurité et de la Protection Civile, a effectué une visite de travail au Burkina le vendredi 11 mars 2016




Le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, Col Damehame Yark, a effectué une visite de travail à Ouagadougou, le vendredi 11 mars 2016. Avec son homologue en charge de la sécurité du Burkina Faso, Simon Compaoré, les deux hommes ont échangé sur plusieurs points d’intérêt général dont celui lié à la libre circulation des biens et des personnes.


Le Burkina Faso et le Togo veulent mutualiser leurs efforts afin de venir à bout de l’insécurité et du grand banditisme dans les deux pays. C’est dans cette optique que le ministre burkinabè de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a invité son homologue togolais de la Sécurité et de la Protection civile, Col Damehame Yark, à une visite de travail à Ouagadougou. En effet, accueilli dans la matinée du vendredi 11 mars 2016 à l’aéroport international de Ouagadougou, le ministre togolais et son hôte ont ensuite eu une séance de travail à l’Etat-major général des armées à l’issue de laquelle ils ont signé le document issu de la rencontre. Dans ce communiqué qui a sanctionné la visite, il ressort que les questions abordées portent sur le contrôle et la surveillance des frontières entre les deux pays, les difficultés liées à la libre circulation des personnes et des biens, la possibilité d’assistance mutuelle dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière mais aussi de la remise de police à police en cas d'interpellation de personnes recherchées. Aussi ont-ils relevé les problèmes liés à la transhumance notamment les plaintes des éleveurs qui dénoncent des rackets, l’occupation du Poste de contrôle juxtaposé (PCJ). Par ailleurs, les deux parties ont décidé, à l’issue de l’entrevue, du renforcement de la coopération en matière d’échange de renseignements et de la formation militaire et paramilitaire, de la réactivation du cadre de concertation tripartite Togo-Ghana-Burkina Faso et l’organisation d’une rencontre des délégations, burkinabè et togolaise, à Dapaong au Togo sous la conduite des autorités frontalières. « Les deux parties se sont alors engagées à entreprendre des actions diligentes pour résoudre les problèmes soulevés dont certains avaient déjà trouvé solution dans le cadre de la coopération transfrontalière », peut-on lire dans le communiqué.


« Fatou Diendéré n’est pas au Togo »


Pour le ministre burkinabè en charge de la sécurité, Simon Compaoré, le Togo et le Burkina Faso sont deux nations liées par l’histoire et la géographie et « ont besoin l’un de l’autre ». Et son homologue togolais de renchérir : « Pour moi, sans l’un, l’autre ne peut pas vivre ». C’est pourquoi, Col Damehame Yark a souligné l’importance de cette visite qui leur a permis, non seulement de se connaître physiquement, mais aussi d’échanger sur des points communs. De ses dires, la sous-région est menacée par l’insécurité grandissante et aucun pays ne peut résoudre le problème tout seul. « Alors, nous sommes condamnés à unir nos forces, mutualiser nos moyens et intelligences pour venir à bout de cette situation », a-t-il laissé entendre. Il a confié que son homologue burkinabè lui a présenté des plaintes de transporteurs routiers burkinabè sur les axes en territoire togolais et a promis de travailler à mettre fin aux pratiques décriées. « Les échanges entre les deux polices doivent se renforcer. Aucun délinquant au Burkina Faso ne doit trouver refuge au Togo, et vice versa. Nous pensons pouvoir apporter un plus à nos populations, à travers cette visite, parce que le développement ne peut se faire sans la sécurité », a dit Col Yark. Les journalistes ont souhaité avoir des éclaircissements sur la présence ou non au Togo de l’épouse du Gal Gilbert Diendéré, Fatou Diendéré, poursuivie par la justice burkinabè dans le cadre du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015. Là-dessus, le ministre Damehame Yark s’est voulu explicite. « Nous avons reçu du Burkina Faso, par l’intermédiaire d’Interpol, le mandat d’arrêt international. Nous avons fait des recherches et elle n’est nulle part au Togo. On ne peut pas vouloir vivre en paix avec son voisin et abriter ce qui peut être une menace pour lui », a-t-il avoué.


Joseph HARO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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