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Ouagadougou: Au moins 20 agents du plus grand hôpital entament un sit-in de 48 heures pour exiger "des services médicaux adaptés"
Publié le jeudi 10 mars 2016  |  Alerte Info
CHU
© Autre presse (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
CHU Yalgado Ouédraogo ( CHU YO )




Au moins une vingtaine d’agents de Yalgado Ouédraogo, le plus grand hôpital du Burkina à Ouagadougou ont entamé mercredi un sit-in de 48 heures pour exiger entre autres "des services médicaux adaptés", a constaté un journaliste de ALERTE INFO.

Rassemblés au sein de l’hôpital, des militants du Syndicat des Travailleurs de la Santé humaine et animale (SYNTSHA) qui entamaient un sit-in de 48 heures à compter de mercredi, notent avec "regrets" que le Centre hospitalier universitaire est "loin de répondre à ses missions et aux attentes des populations".

Ainsi, le syndicat dirigé par Hamadi Konfé exige des autorités la dotation des "services médicaux techniques de locaux adaptés, l’amélioration des conditions d’accueil des services cliniques" en vue "de mettre fin à l’hospitalisation des malades à même le sol".

Aussi, il demande la dotation de l’hôpital en "matériel biomédical et des équipements et le renforcement du personnel de Yalgado en médecins spécialistes, technologistes biomédicaux".

En outre les agents souhaitent l’application du "système d’exonération pour le personnel, leurs époux (ses), ascendants et descendants", une prise en charge que le directeur général de Yalgado Robert Sangaré soutient qu’il sera compliqué de satisfaire.

Quant au manque de matériel souligné par le syndicat, M. Sangaré, affirme que le problème de l’hôpital se situe dans "le mauvais comportement, utilisation et détournement des usagers vers d’autres structures" et non dans "le manque de matériel comme le fait croire certaines personnes".

"On parle de manque d’oxygène, il n’y a jamais eu de rupture d’oxygène" à l’hôpital, a dit M. Sangaré qui reconnait qu’"il y a souvent des retards dans la livraison" mais cela "ne peut pas au principe bouleverser l’activité sauf si c’est bouleversé à dessein".

Par ailleurs il reconnait que depuis fin 2014, l’hôpital est "confronté à d’énorme difficultés financières du fait des multiples régulations budgétaires et annulations de crédits, des non-remboursements des sommes dépensées par Yalgado pour exécuter des instructions du gouvernement".

"Ces difficultés financières ont, bien entendu, perturbé la bonne exécution du budget, plan d’actions, et plan de passation des marchés 2015", a conclu le directeur de Yalgado Robert Sangaré.

DZO
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