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8 Mars 2016: l’entreprenariat agricole,une opportunité pour les femmes
Publié le mercredi 9 mars 2016  |  Sidwaya
159e
© aOuaga.com par A.O (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
159e Journée internationale de la femme : défilé et décorations au menu à Ouaga
Mardi 8 mars 2016. Ouagadougou. Avenue de l`indépendance. La première dame, Siaka Kaboré, a présidé la cérémonie officielle de la célébration de la 159e Journée internationale des droits de la femme dont le thème choisi par le Burkina est "Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives"




Le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille a commémoré, le mardi 8 mars 2016 à Ouagadougou, la 159e Journée internationale de la femme, sous la thématique de l’entreprenariat agricole féminin.

Les femmes au Burkina Faso sont majoritairement présentes dans le secteur de l’agriculture. Par leur production, elles contribuent à la réduction de la pauvreté et à l’épanouissement socioéconomique de milliers de familles. Cependant, il leur est souvent difficile d’avoir accès aux ressources nécessaires pour accroître leur production. C’est le constat fait par le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, ce mardi 8 mars au cours de la commémoration de la 159e Journée internationale de la femme. Une cérémonie placée sur le thème : « Entreprenariat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives». Pour la coordonnatrice nationale des femmes du Burkina, Arlette Lankoandé, la réflexion sur le thème au cours d’un panel, le 3 mars 2016, a permis d’identifier des pistes dans la perspective de trouver des réponses appropriées à l’accès des femmes aux différentes sources de financement pour un meilleur entreprenariat agricole. « Nous osons espérer que les conclusions de nos réflexions trouveront un écho favorable auprès des plus hautes autorités de notre pays pour le bonheur de toutes les femmes », a-t-elle plaidé avant de lancer un appel à l’ensemble des acteurs du développement pour une synergie d’actions en vue de trouver des solutions idoines à l’accès des femmes aux sources de financement de leurs activités économiques. Un appel qui semble être entendu par les Partenaires techniques et financiers (PTF). Selon la représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Dr Edwize Adekanbi Domingo, les PTF, organisés au sein du Cadre de concertation genre (CCG), ont décidé d’inscrire dans les axes stratégiques du Fonds commun genre (FCG), l’entreprenariat féminin comme domaine d’interventions. L’objectif visé, a-t-elle poursuivi, est d’apporter un appui aux entreprises dirigées par les femmes et d’amener celles qui ont cette ambition à s’y investir. « Nous sommes également engagés à soutenir les efforts du gouvernement afin que le Burkina se dote d’un cadre institutionnel et d’outils lui permettant de définir des plans opérationnels de promotion de l’entreprenariat féminin », a-t-elle ajouté.

L’accès des femmes aux terres

Pour stimuler les talents des femmes, la représentante de l’UNFPA a aussi interpellé le gouvernement sur l’inaccessibilité des femmes aux terres. Selon les données fournies par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), a-t-elle relevé, 68,4% des femmes, qui investissent dans l’agriculture, ne possédaient pas la terre en 2011 malgré la loi sur le foncier. « Les PTF du Fonds commun genre ne souhaitent pas défoncer une porte déjà ouverte. Nous souhaitons vous appeler à une action à laquelle vous vous êtes engagés, notamment la mise en œuvre de mesures appropriées pour garantir l’effectivité de l’application des textes de la loi sur le foncier, afin de faciliter l’accès des femmes et des jeunes à la terre », a-t-elle laissé entendre. « Nous ferons en sorte que 25 à 30 % des terres qui seront nouvellement aménagées reviennent aux femmes», a rassuré le ministre en charge de la femme, Laure Zongo/Hien. Nous avons au sein du département ministériel, continue-t-elle, la direction de l’entreprenariat féminin qui sera sollicitée pour l’encadrement et l’appui-conseil des femmes. Dans la même veine, l’épouse du chef de l’Etat, patronne de la cérémonie, Sika Bella Kaboré, a présenté ses ambitions pour le mieux-être de la couche féminine. A l’écouter, il s’agit dans un court terme de voir au niveau du foncier ce qu’il est possible de faire pour que les femmes puissent détenir les terres sur lesquelles elles travaillent. « C’est grâce à ces terres qu’elles peuvent garantir leurs demandes de financement au niveau des banques. Nous verrons au niveau des différents fonds qui existent s’il est possible de mettre en place des guichets spécialement dédiés aux femmes pour leur permettre d’avoir plus de moyens », a-t-elle signifié. Mme Kaboré a, en outre, noté le renforcement des capacités des femmes afin qu’elles puissent mieux utiliser les intrants, les différentes technologies de façon à pouvoir être de véritables chefs d’entreprises et pouvoir produire suffisamment pour l’atteinte des objectifs d’autosuffisance alimentaire. Au cours de la commémoration du 8-Mars le ministère en charge de la femme a décerné 31 médailles à des personnes et des structures qui se sont illustrées positivement pour la cause de la femme. Ce sont 10 chevaliers de l’Ordre national et 21 de l’Ordre du mérite. La cérémonie a pris fin par un défilé des femmes civiles, militaires et paramilitaires.


Abdoulaye BALBONE
Djakaridia SIRIBIE


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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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