Burkina : Avec l’opération Gabi, l’armée s’active pour combattre le terrorisme sur tous les fronts

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Publié le mardi 8 mars 2016 | Afrique sur 7

© aOuaga.com par A.O (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Forces armées nationales : la Grande muette souffle ses 53 bougies
Vendredi 1er novembre 2013. Ouagadougou. Les forces armées nationales ont célébré leur 53e anniversaire par une cérémonie de décorations et de défilé présidé par le chef de l`Etat, chef suprême des armées, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants

L’armée du Burkina Faso a décidé de lever un coin de voile sur les différentes actions qu’elles initient en faveur de la sécurité des personnes et des biens. Pour se faire, ont-elles associé la presse, ce jeudi 3 mars, à l’opération Gabi qui s’est déroulée à Nassoumbou (une localité située près de la frontière malienne), apprend-on de Sidwaya.

L’armée joue sa partition au sein du G5 Sahel.

Les Forces armées nationales burkinabè (FAN) veulent rassurer les populations quant à leur capacité à lutter contre le terrorisme. A cet effet, la « grande muette » a convié la presse pour qu’elle couvre l’opération Gabi conjointement menée avec les Forces Armées du Mali (FAMA) et la Force Barkhane dans le cadre du G5 Sahel depuis le 22 février. Sur le théâtre des opérations, le commandant Evariste Somé a clairement expliqué la mission : « Il s’agit d’actions de reconnaissances aériennes et terrestres, de patrouilles, de bouclages et de fouilles, des zones suspectes. »

Heureuses de savoir leurs soldats à pied d’oeuvre pour leur garantir la paix et la sécurité, les populations de la province du Soum saluent cette initiative de l’armée. Au nom de la chefferie, Maïga Mounini Yéro a traduit la joie qui l’anime : « Nous sommes contents de la présence des forces de l’ordre car il y a la sécurité, il y a eu des endroits où des gens ont été violentés et leurs motos retirées, ici nous ne sommes pas inquiétés. »

Le préfet Désiré Kiemdé, quant à lui, a demandé à l’Etat d’étendre à l’échelle nationale ce type d’initiatives : « La population accueille l’opération avec une grande joie, car cela a permis de repousser les jihadistes. Nous demandons une multiplication de ce genre d’opération. »

Après cette opération, les militaires ont fait don de produits sanitaires au dispensaire de la localité. L’infirmier-chef, Guillaume Galbani a salué ce geste de haute portée sociale : « Ce don est important car nous recevons des patients qui n’ont pas les moyens. Avec ces produits, nous pourrons leur venir en aide. »