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L’opération Gabi : traquer les forces du mal
Publié le lundi 7 mars 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Forces armées nationales : la Grande muette souffle ses 53 bougies
Vendredi 1er novembre 2013. Ouagadougou. Les forces armées nationales ont célébré leur 53e anniversaire par une cérémonie de décorations et de défilé présidé par le chef de l`Etat, chef suprême des armées, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants




Les Forces armées nationales (FAN) du Burkina ont visité, en compagnie de la presse, le jeudi 3 mars 2016, leur unité anti-terroriste à Nassoumbou dans la province du Soum.

Les Forces armées nationales (FAN) ont décidé de communiquer sur leur mission de sécurisation des frontières contre le terrorisme. A cet effet, elles ont invité les hommes de médias, le jeudi 3 mars 2016 sur leur centre d’opération basé à Nassoumbou, un village situé à 45 km de Djibo dans la province du Soum et à 17 km de la frontière du Mali.

Il est 4h 55mn du matin à l’état-major des armées, le capitaine Aziz Ouédraogo, chef de la mission attend encore les représentants des médias retardataires. Dix minutes plus tard tout est rentré dans l’ordre, l’équipe à bord d’un minibus prend la direction de Djibo. Au bout de 5 h de route, nous sommes à l’entrée de la ville. «Nous allons marquer une pause et une équipe viendra nous convoyer sur le site», nous informe le capitaine Aziz Ouédraogo. Quelques temps après, un véhicule pickup nous rejoint avec des gilets pareballes et des casques. Le convoi peut alors reprendre la route, après s’être rassuré que chacun a porté le matériel de sécurité. Durant une heure de route, soit à 11 heures, nous sommes finalement au lieu indiqué. Il s’agit du camp du 1er sous groupement tactique interarmes, une unité, selon la direction de la communication et des relations publiques des armées, composée des éléments de l’armée de terre, de l’armée de l’air, de la gendarmerie et du groupement central des armées.

Le convoi est soumis à un contrôle avant qu’il ne soit autorisé à franchir le centre militaire sous le regard vigilent des hommes armés prêts à ouvrir le feu en cas de menace. A l’intérieur de la base militaire, nous sommes accueillis par le chef de l’unité, le commandant Souleymane Sanou avec à ses côtés le commandant du second sous groupement tactique interarmes, Evariste Somé. Pour la direction de la communication et des relations publiques des armées, cette manœuvre dénommée «opération Gabi» entre dans le cadre des activités du G5 Sahel auxquelles les FAN du Burkina Faso participent depuis le 22 février aux côtés de leurs homologues maliens, avec l’appui de leur partenaire stratégique, la France à travers la force «Barkhane». Elle se déroule à la frontière Mali-Burkina Faso sur une distance de 200 km, au nord des villes de Djibo et de Déou.

Neutraliser les groupes terroristes

Selon le commandant Evariste Somé, l’opération se déroule normalement et vise à neutraliser les groupes armés terroristes qui existent dans cette zone depuis quelques années. «Il s’agit d’actions de reconnaissances aériennes et terrestres, de patrouilles, de bouclages et de fouilles, des zones suspectes», souligne-t-il. Cette action permet aussi de lutter contre le grand banditisme, poursuit M. Somé, car la présence des forces armées rassure la population. «Nous sommes contents de la présence des forces de l’ordre car il y a la sécurité, il y a eu des endroits où des gens ont été violentés et leurs motos retirés, ici nous ne sommes pas inquiétés», indique le chef coutumier de Nassoumbou, Maïga Mounini Yéro. Même constat fait par le préfet du département, Désiré Kiemdé.

«La population accueille l’opération avec une grande joie car cela a permis de repousser les djihadistes. Nous demandons une multiplication de ce genre d’opération», révèle-t-il. Quelles sont les difficultés rencontrées au cours des opérations ?, ont voulu comprendre les journalistes. Des difficultés comme tout autre mission militaire, nous répond le commandant Somé avant d’ajouter la mobilité des groupes suspectés comme contrainte.

A la suite de l’entretien, les forces armées se rendent au dispensaire de Nassoumbou où elles remettent des produits sanitaires composés de gants, de compresses et de Sels de réhydratation par voie orale (SRO). Un geste apprécié à sa juste valeur par l’infirmier-chef de poste du CSPS, Guillaume Galbani : «Ce don est important car nous recevons des patients qui n’ont pas les moyens. Avec ces produits, nous pourrons leur venir en aide». Après le dispensaire, les FAN regagnent leur base avec la presse pour un dernier tête-à-tête avant de mettre fin à la visite.

Abdoulaye BALBONE
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