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Une coalition d’artistes burkinabè pour la revalorisation du quota de la musique à 90%
Publié le dimanche 6 mars 2016  |  Agence de Presse Africaine
Liberté
© aOuaga.com par Séni Dabo
Liberté d`expression et de presse : les changements politiques au menu d`un festival
Mercredi 16 septembre 2015. Ouagadougou. Le président du Conseil national de la transition (CNT), Chériff Sy, a donné le coup d`envoi, en sa qualité de parrain, de la 6e édition du Festival international de la liberté d`expression et de la presse (FILEP) qui se tient sur quatre jours sur le thème "Médias et changements politiques en Afrique : quelle contribution ?". Photo : Nathalie Somé, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC)




La Coalition pour la renaissance artistique au Burkina Faso (CORA-BF) demande la revalorisation du quota de la musique burkinabè à 90% sur toutes les radios et télévisions du pays, a-t-on appris dimanche, dans le milieu du show-biz à Ouagadougou.

Selon cette source, la CORA-BF a remis, le 24 février dernier, un mémorandum dans ce sens à la présidente du Conseil supérieur de la Communication (CSC) Nathalie Somé.

Pour le coordonnateur de la CORA-BF, Mahamadi Barra dit Bam Radi, les textes de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation et la culture (UNESCO) disent que chaque pays doit protéger sa culture.

‘'Dans les pays limitrophes comme le Ghana, le Sénégal, le Mali, la Guinée, chacun a essayé de protéger sa culture'', a-t-il expliqué avant de déplorer que ‘'le Burkina Faso est le seul pays dans la sous-région qui est influencé par d'autres cultures''.

Il en veut pour preuve les radios et télévisions qui privilégient la musique étrangère et qui a fini par ‘'influencer la création musicale burkinabè qui tend à perdre en qualité''.

C'est ce qui justifie, selon Bam Radi, la démarche de la CORA-BF qui, a-t-il poursuivi, ‘'veut protéger sa culture parce qu'un pays sans culture est un pays sans espoir''.

Concernant les grandes lignes de ce mémorandum, le Coordonnateur a indiqué qu'ils renvoient à la protection de la culture et au projet d'urgence.

‘'Nous avons demandé au ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme de mettre ce projet d'urgence en pratique qui va employer plus de 60 managers et tourneurs et va produire plus de 3000 spectacles sur le territoire'', a-t-il souligné, ajoutant que ‘'cela permettra aux artistes de faire leur promotion au lieu de rester à attendre des évènements''.

ALK/cat/APA
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