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Le groupe parlementaire de la mouvance burkinabè invite à un "civisme fiscal"
Publié le samedi 5 mars 2016  |  Alerte Info




Le groupe parlementaire de la mouvance burkinabè invite les populations à un "civisme fiscal" en vue de permettre un meilleur "recouvrement des ressources internes", a affirmé samedi son président Issa Barry, à la clôture de leurs premières journées à Ouagadougou.

Le groupe Burkindlim, intégrité en langue locale, appelle ses "concitoyens au civisme fiscal et à se départir de tout comportement susceptible d’encourager l’évasion fiscale afin de permettre un accroissement de nos régies de recettes", a indiqué M. Barry à la fin de deux jours de travaux qui ont porté sur: "Les défis de la 7ème législature face aux aspirations légitimes du peuple burkinabè".

Pour le groupe Burkindlim constitué de huit partis politiques de l'ex-opposition, leur invite vise à "accroitre substantiellement le recouvrement des ressources internes" afin de répondre aux "aspirations nombreuses et diversifiées des populations", a-t-il poursuivi.

M. Barry, a, par ailleurs salué la "fermeté du Premier ministre (Paul Kaba Thiéba) quant à (sa) volonté d’œuvrer à assainir les finances publiques par l’amélioration du climat d’affaires, la lutte contre la fraude et la corruption et surtout l’institutionnalisation de la culture et l’obligation de rendre compte".

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale burkinabè maître Bénéwendé Stanislas Sankara, député du groupe Burkindlim, dit "retenir que (les travaux), enrichis par la contribution d’éminentes personnalités (dont le contrôleur général Luc Marius Ibriga), outilleront les députés afin qu’ils puissent relever les différents défis durant la 7ème législature".

La cérémonie de clôture a été également marquée par la lecture de "deux recommandations, portant sur les incendies récurrents dans les villes précisément Ouagadougou; et la relance de l’économie nationale".

Des milliers de manifestatnts qui ont contraint le président Blaise Compaoré, 27 ans de règne, à démissionner le 31 octobre 2014 attendent des nouvelles autorités installées après l’élection présidentielle/législatives du 29 novembre, la satisfaction de leurs préoccupations notamment la vie chère, le manque d’emplois, la lutte contre la corruption et l’injustice.

BBO
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