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Burkina: L’Assemblée nationale compte mettre en place deux commissions d’enquête sur le foncier et la mine
Publié le jeudi 3 mars 2016  |  Alerte Info
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© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Assemblée nationale : c`est parti pour la première session post-transition
Mercredi 2 mars 2016. Ouagadougou. Le président de l`Assemblée nationale, Salif Diallo, a donné le coup d`envoi de la première session ordinaire de l`année 2016 de l`institution au cours d`une cérémonie solennelle




L’Assemblée nationale burkinabè compte mettre en place deux commissions d’enquête sur le foncier et la mine en vue d’améliorer les conditions de vie des populations, a annoncé mercredi son président Salif Diallo, à la rentrée parlementaire à Ouagadougou.

Les députés comptent mettre en place "très prochainement une commission d’enquête sur le foncier urbain et une (autre) se chargera de l’examen des permis miniers", a signifié M. Diallo.

La mise en place d’une commission sur le foncier urbain se justifie par les "graves lacunes qui plombent notre processus actuel de décentralisation", a-t-il poursuivi en promettant s’attaquer à la "conduite hasardeuse des politiques de lotissements par les maires".

Quant à la commission d’enquête parlementaire sur les permis miniers, elle est pertinente en ce sens que "le constat de l’exploitation minière reste alarmant, car manque de traçabilité e de transparence", selon le président de l’Assemblée nationale, voulant que l’"Etat rationnalise l’exploitation des mines pour plus de justice sociale".

Lundi, le groupe parlementaire du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP, majorité) ont recommandé la création d’une commission d’enquête parlementaire (qui) aura pour mission de faire un diagnostic sans complaisance du foncier aussi bien rural que urbain", a expliqué leur porte-parole Alassane Sakandé, à la presse.

"De nos jours, le constat est que les populations ont souvent été spoliées de leurs terres au profit d’une certaine classe et de certains maires véreux", a-t-il justifié.

Des milliers de personnes ayant manifesté notamment contre la vie chère les 30 et 31 octobre 2014 ont contraint le président Blaise qui voulait modifier la Constitution en son article 37 portant sur la limitation du mandat présidentiel pour se maintenir au pouvoir après 27 ans de règne, à démissionner et s’exiler à Abidjan.



BBO
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