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Art et Culture

JCFA 2016: les femmes du 7e art sous le feu des projeteurs
Publié le mercredi 2 mars 2016  |  FasoZine
FESPACO
© aOuaga.com par A.O
FESPACO 2015 : le Marocain Hicham Ayouch remporte l`Etalon d`or de Yennenga
Samedi 7 mars 2015. Ouagadougou. Palais des sports de Ouaga 2000. La 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a pris fin avec le sacre du long métrage "Fièvres" du Marocain Hicham Ayouch qui a remporté l`Etalon d`or de Yennenga. Photo : Ardiouma Soma, délégué général du FESPACO




La 4e édition des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA), se tiendra cette année du 3 au 7 mars prochain. Les différentes articulations qui marqueront cet évènement cinématographique, entièrement consacré aux femmes professionnelles du monde du cinéma, ont été dévoilées ce mercredi 2 mars 2016, au cours d’une conférence de presse tenue au siège du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco), à Ouagadougou.


En prélude à la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars prochain, la direction du Fespaco a décidé une fois de plus de faire la part belle à la femme africaine professionnelle du 7e art. Cela se traduit par la tenue, à compter du 3 mars prochain et ce jusqu’au 7 mars, de la JCFA. Ce festival relève de l’ambition du Fespaco « de développer des manifestations cinématographiques spécifiques autour de thématiques d’intérêt qui touchent la femme professionnelle de l’image, l’enfant dans le développement du cinéma africain », révèle le délégué général du Fespaco, Ardiouma Soma.

Ledit évènement vise à créer un cadre d’échange autour de l’image et du rôle de la femme dans la création du film. Aussi, il a pour objectif de promouvoir la place de la femme dans la création du film africain, mais également de favoriser un partage d’expériences entre femmes africaines de l’image. C’est ce qui a conduit à retenir comme thème pour cette édition « La comédienne dans la création du film africain ».

C’est un total de quinze films qui ont été sélectionnés pour cette 4e édition des JCFA, parmi lesquels on dénombre six longs métrages, huit courts métrages et un documentaire. La plupart des réalisatrices de ces films sont présentes pour l’événement. Elles viennent du Bénin, du Congo, de Guinée Conakry, du Sénégal, du Niger, de Tunisie, du Cameroun et du Gabon.

Les travaux de ce rendez-vous du cinéma débuteront ce jeudi 3 mars, par un panel qui va porter sur le thème de ces Journées cinématographiques de la femme africaine, au sein de l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS). Quant à la cérémonie officielle d’ouverture, elle interviendra du côté de l’Institut français à travers la projection du film « A peine j’ouvre les yeux » de la réalisatrice tunisienne, Leyla Bouzid.

Ainsi, au programme de ces 4e JCFA, des projections cinématographiques, des masters class, en vue d’un partage d’expériences entre les professionnelles du cinéma invitées et celles du Burkina Faso. Mais au-delà, il sera question, à travers des sorties touristiques de faire découvrir d’autres facettes du Burkina à ces cinéastes venus d’ailleurs.

Pour cela, des cérémonies spécifiques et sites ont retenu l’attention du comité d’organisation. Il s’agit de la cérémonie du faux départ du Mogho Naaba, du site de Laongo et du musée de la femme à Ziniaré.

A l’opposé du FESPACO, cette cérémonie n’est en aucun cas une compétition, a précisé Ardiouma Soma. Selon lui, « il ne s’agit pas d’une compétition. Il est vrai que les cinéastes retourneront avec des trophées en bronze représentant la reine Saraouina. Mais cela n’est qu’un souvenir pour leur participation à ce festival ».

Guy Serge Aka
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