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Incendie dans les marchés et yaars : Le ministre d’Etat Simon Compaoré fait le point de la situation
Publié le mercredi 2 mars 2016  |  Sidwaya
Incendies
© aOuaga.com par Séni Dabo
Incendies de commerces à Ouaga : les éclairages du ministre en charge de la sécurité intérieure
Mardi 1er mars 2016. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a échangé avec des journalistes sur les derniers incendies au marché 14 yaar et le long du mur du ministère en charge de l`environnement




Le ministre d’Etat, de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé un point de presse, le mardi 1er mars 2016 à Ouagadougou. Il a été question pour lui de faire le point sur les récents incendies de marchés à Ouagadougou et en provinces.

Après les récents incendies à répétition dans la ville de Ouagadougou, le ministre d’Etat, de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a décidé de communiquer sur la question. Entouré des responsables de certains départements de la police nationale, le ministre a animé une conférence de presse, le mardi 1er mars 2016 à Ouagadougou, pour faire le point sur la situation de ces incendies dans les marchés et yaars, surtout dans la capitale. Pour le ministre d’Etat, le dernier incendie date de la nuit de dimanche 28 février, dans l’arrondissement n°1, en face de l’hôtel Azalaï où des boutiques et un restaurent sont partis en fumée. Selon lui, lorsqu’il a été alerté, il s’est déplacé sur les lieux pour constater la situation. « Face à l’ampleur des flammes, j’ai appelé mon collègue des Transports pour lui demander de bien activer la cellule des sapeurs-pompiers de l’aéroport pour appuyer ceux de la ville. J’ai appelé aussi le ministre en charge de l’énergie en vue de saisir la SONABEL pour couper le réseau d’électricité au niveau de la zone et faciliter le travail des pompiers », a indiqué le ministre Simon Compaoré. Après la maîtrise de l’incendie et la sécurisation des lieux, la police scientifique a mené, à entendre Simon Compaoré, des enquêtes sur l’origine du sinistre. Pour le directeur de la police technique et scientifique, le commissaire Missa Millogo, les investigations ont montré que l’incendie est dû à un dysfonctionnement électrique partant d’un réfrigérateur. «Le propriétaire d’une boutique de boisson avait l’habitude de brancher son réfrigérateur à la descente le soir et revenir débrancher le lendemain. Sur un dysfonctionnement du branchement, l’incendie est partie de cette boutique pour prendre ensuite une boutique de vente de pagne Faso dan fani avec l’effet de la chaleur», a indiqué le commissaire Missa Millogo. A entendre le commissaire Millogo, cet incendie n’est pas du tout d’origine criminel mais involontaire. Quant à l’incendie au 14 yaar, le chef de division de l’identité judiciaire, le commissaire Seydou Ouattara, a indiqué qu’il est parti d’une boutique dont les installations électriques ne sont pas conformes à la norme. « La personne avait tiré l’électricité à une distance de plus de 100 mètres pour alimenter sa boutique sans prendre le soin d’installer un compteur. Sur les lieux, il y avait les patrouilles de la CRS (NDLR : Compagnie républicaine de sécurité) et un autre poste de contrôle de la police nationale avant l’incendie. Les investigations n’ont pas non plus retrouvé des indices qui montrent qu’il s’agit d’un incendie criminel », a soutenu le commissaire Ouattara. Depuis janvier 2016, la police nationale a recensé 23 cas d’incendies au Burkina Faso dont 11 liés à un dysfonctionnement électrique, 11 autres cas à une intervention humaine et un cas d’incendie dont l’origine n’a pas pu être identifiée pour cause de pollution des lieux, a affirmé le directeur de la police technique et scientifique.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a profité s’exprimer sur certaines questions d’actualité de certains journalistes. Dans la commune de Léo, les comités d’auto-défense, Koglwéogo, ont enlevé et séquestré un catéchiste pour n’avoir pas payé ses frais d’adhésion à l’association. Interpellé sur la question, Simon Compaoré a indiqué que les responsables de la structure incriminée ont été convoqués pour mieux expliquer ce qui s’est passé. Le ministre Compaoré a indiqué qu’il n’a jamais été question pour les autorités de cautionner les dérives et les infractions de Koglwéogo. Cependant, il s’agira d’amener ces groupes d’auto-défense à inscrire leurs actions dans la légalité.


Lassané Osée OUEDRAOGO
Mamounata KAMBONE
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