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Election à la FIFA : Gianni Infantino pour un match propre
Publié le lundi 29 fevrier 2016  |  L`Observateur Paalga
Gianni
© Autre presse par DR
Gianni Infantino, nouveau président de la FIFA.




On le connaissait plus comme l’homme des tirages au sort des compétitions européennes de football, parce qu’il était le secrétaire général de l’UEFA.



On le voyait chaque fois manier les boules pour tirer soit le nom des clubs, soit des pays, les yeux grands ouverts et un crâne bien reluisant par tant d’années de calvitie. Lui, c’est Gianni Infantino, Italien d’origine puis devenu Suisse. Il est désormais le nouveau président de la Fédération internationale de football et association (FIFA). Il a été élu au second tour le vendredi 26 février 2016, à la surprise générale, lors de l’assemblée générale élective de l’instance mondiale. Sur l’ensemble des 207 votants, le nouvel homme fort de la planète foot a obtenu 115 voix contre 88 pour son principal challenger, le Cheikh Ali Salman du Bahreïn et 4 pour le Prince Ali de Jordanie.

Pourtant, tout semblait indiquer que c'est le Bahreïnite qui tenait la corde, surtout qu’il avait acquis le soutien de la CAF d’Issa Hayatou, au détriment d’un autre candidat africain, le Sud-Africain Tokyo Sexwale. C’est d’ailleurs ça le paradoxe de l’Afrique. Mais passons !

Est-ce seulement par son projet pour la FIFA qu’il a eu de la chance, ou est-ce le ralliement des autres confédérations qui ont porté Infantino au sommet de la FIFA ? Tout porte à le croire. Car le chauve toujours assis à côté de Platini et apparu comme un candidat de substitution, a visité 70 pays, rencontré plus de 150 présisdents de fédération. Il a donc su suppléer la mise à l'écart du capitaine des Bleus en se présentant comme le candidat de l’Europe.

Cette élection met théoriquement fin à la crise qui secoue la FIFA depuis de longs mois et qui avait contraint son président, Sepp Blatter, à jeter l'éponge. A l'origine de ce Méga scandale, des soupçons de corruption, de barbotage financier tous azimuts, notamment au sujet de l'attribution de la Coupe du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar. Une situation qui est venue mettre un désarroi sur la planète foot où les gens se sucraient littéralement. Présenté comme le "monsieur propre" du football mondial, on juge le nouveau président de "compétent", "professionnel", "intègre", "clean". Pour celui qui est le successeur du très controversé Sepp Blatter, ce sont des espoirs énormes qui reposent sur les épaules de ce juriste de 45 ans, et c’est même un euphémisme que de dire que la tâche qui l’attend promet d’être herculéenne. Pour reprendre le célèbre slogan burkinabè, plus rien ne sera comme avant à la FIFA : gouvernance, gestion des finances, administration, tout sera passé au peigne fin.

Et mieux, l'intéressé polyglotte, dès ses premiers mots, l'a mentionné : «Nous allons restaurer l'image de la FIFA. Le monde entier respectera la FIFA. La crise est finie. On va à nouveau se concentrer sur ce magnifique jeu qu'est le foot ». Voilà qui est bien dit. Il est donc temps de remettre la balle au centre pour que le jeu, le vrai football, reprenne. C’est donc dire que la partie de 4 ans qui s'annonce sera rude pour Infantino. On verra au bout de son mandat s’il n’y a pas de carton rouge à son encontre.



Kader Traoré
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