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Burkina Faso : des femmes dénoncent la "non application effective" du quota genre
Publié le dimanche 28 fevrier 2016  |  Xinhua
Réconciliation
© aOuaga.com par A.O
Réconciliation nationale : la commission expose ses missions
Samedi 21 mars 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. La Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) a animé sa toute première conférence de presse pour présenter ses missions. Photo : Martine Yabré, rapporteur général adjointe de la CRNR




Des femmes réunies au sein du Conseil des femmes du Burkina (CFD), ont dénoncé vendredi la non application effective de la loi sur le quota genre, avant d'inviter les nouvelles autorités à se pencher sur la question lors des prochaines élections municipales.
"C'est avec beaucoup de surprise et de regret que nous avons constaté la non application effective de l'article 154, lors du traitement des listes de candidatures par la CENI", a déploré dans une note d'information transmise à la PANA, la présidente du Conseil des femmes du Burkina, Mme Martine Yabré.
Mme Yabré a ajouté : "Nous estimons que la nouvelle ère démocratique entamée après l'installation des nouvelles autorités, doit trancher avec les techniques manichéennes qui consistaient à contourner la loi au lieu de l'appliquer dans toute sa rigueur".
Selon un rapport du CFD sur l'ensemble des listes lors des élections législatives, 2 148 femmes ont été enregistrées sur un total de 7 058 candidats, soit 30, 43%.
La même source indique que sur les 99 partis, formations politiques et regroupements d'indépendants ayant pris part à la compétition électorale, un seul a déposé le plus grand nombre de listes respectant le quota, soit 34/44.
Au Burkina Faso, la loi sur le quota genre adoptée en 2009 par le parlement dispose en son article 3, que toute liste de candidature présentée par un parti politique ou un regroupement de partis politiques lors des élections législatives ou municipales doit comporter au moins 30% de candidatures de l'un ou de l'autre sexe.
La même disposition stipule que sous peine de nullité, les listes des partis doit comporter au moins un candidat de l'un ou de l'autre sexe. Fi
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