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Burkina : nouvelle configuration de l’opposition se dessine
Publié le dimanche 28 fevrier 2016  |  Agence de Presse Africaine
Municipales
© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales partielles à Ouagadougou : les électeurs de l`arrondissement 4 accomplissent leur devoir
Dimanche 23 février 2014. Ouagadougou. Les électeurs de l`arrondissement 4 ont pris d`assaut les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique dans le cadre des élections municipales partielles




L’opposition politique burkinabé présente une nouvelle configuration, avec en ligne de mire, les municipales du 22 mai prochain, a constaté APA à Ouagadougou.

L'arrivée au pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) de Rock Marc Christian Kaboré et le ralliement de l'Union pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS, et le président du Parti de la renaissance nationale (PAREN)de Tahirou Barry (Ministre de la culture) a redessiné une nouvelle opposition politique.

Zéphirin Diabré, le président de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) arrivé 2e à la présidentielle de novembre dernier, a été désigné officiellement Chef de file de l'opposition politique (CFOP), fonction qu'il avait assumé de 2012 à 2014.

Hier réunis ensemble contre Blaise Compaoré, ces partis sont désormais opposés.


Hier membres de la majorité présidentielle, l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) de Gilbert Ouédraogo et La Nouvelle alliance du Faso (NAFA), proche de Djibrill Bassolé (ancien ministre des Affaires étrangères et incarcéré dans le cadre du putsch du de septembre 2015) se positionnent désormais dans l'opposition.


La loi burkinabé impose aux partis politiques, de rendre publique leur appartenance à la majorité ou à l'opposition.

L'ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)

Le prochain électoral pour tous ces partis, demeure les municipales du 22 mai 2016, pour lesquelles, le gouvernement vient de prendre un décret convoquant le corps électoral pour cette date.

Cette élection devrait clore le chapitre du retour à la normale institutionnelle au Burkina Faso, après l'insurrection populaire d'octobre 2014 ayant entraîné la chute de l'ancien président Blaise Compaoré, avant la fin de son mandat.

Les conseils municipaux avaient été dissous et remplacés par des délégations spéciales qui assurent la gestion des affaires courantes dans les 351 collectivités territoriales.



TT/of/APA
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