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Immigration : 117 Burkinabè rapatriés de Libye
Publié le samedi 27 fevrier 2016  |  FasoZine
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© aOuaga.com par Alexis Omer
248 Burkinabè rapatriés de la Guinée-Conakry ont été accueillis à Bobo le 6 décembre 2015




Ils sont 117 burkinabè à rentrer chez eux au Burkina Faso le jeudi 25 février 2016. En provenance de la Libye, ces Burkinabè qui étaient partis chercher fortune au pays de Mouammar Kadhafi ont dû rebrousser chemin face aux réalités de leur pays d’accueil.

Troisième du genre, ce retour «volontaire» a été possible grâce à l’Organisation internationale pour la migration (OMI), en collaboration avec l’ambassade du Burkina Faso à Tripoli. A Bord d’un vol spécial, ce sont 117 burkinabè qui ont regagné leur pays natal ce jeudi 25 février. En majorité analphabète, « la plupart de ces migrants proviennent de la région de l’Est du Burkina », indique Abderhamane Diop, chef de bureau représentant de l’OIM.

Pour certains, comme Adama Barro, étudiant de son état, « l’aventure a été amère mais pleine de leçons ». Pour cet immigrant, « la vie en Libye est pire que ce qu’on croit ». En plus d’avoir déboursé plus de 500 000 FCFA pour y aller, il s’est vite rendu compte que la vie en territoire libyen n’est pas aussi rose qu’on le croit. « On vous enferme sans raison et sans motif valable », explique-t-il.

Très heureux de retourner au pays des « Hommes intègres », ces 117 migrants attendent à présent d’être retenus par l’OIM parmi les 20% sur le nombre total d’immigrants qui bénéficieront d’une aide allant de 500 à 700 000 FCFA pour leur réinsertion.

Parmi eux, se trouve un migrant arrivé en fauteuil roulant. Ce dernier serait tombé du 2è étage d’un immeuble en chantier. Une situation que déplore le Tocsin qui interpelle l’Etat burkinabè. Pour Arouna Savadogo, son président, « cette situation est déplorable et il est temps que le gouvernement prenne à bras le corps, la question de la politique de migration. Il faut que l’Etat burkinabè sensibilise les populations sur les dangers liés à l’immigration clandestine. Et c’est ce que nous avons signifié dans le mémorandum que nous avons remis au chef de l’Etat la semaine dernière ».

Abel Azonhandé
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