Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Mendicité des mères de jumeaux : que peut faire l’action sociale ?
Publié le mercredi 24 fevrier 2016  |  L`Observateur Paalga




Le Burkina ne constitue pas une exception, encore moins sa capitale, mais balayons devant notre porte. Sans conteste, l’exploitation de la mendicité est aujourd’hui une réalité dans nos contrées et ne laisse pas indifférent, surtout lorsqu’elle met en scène les enfants.

Accoucher de jumeaux est une aubaine pour beaucoup de mères de nos jours, qui n’hésitent pas à s’en servir comme source de revenus, sous le couvert de rites coutumiers très dépassés, d’un handicap ou de la pauvreté matérielle. D’aucuns soutiennent même que des mômes sont «loués» à des femmes pour faire le tour de la ville afin de tendre la manche. Celles-ci le soir venu sont tenues de reverser une partie plus ou moins importante de leurs recettes aux parents biologiques. Sacrilège ! Un regard dans les rues et vous comprendrez l’ampleur du phénomène.

Ainsi, avec la complicité de tous, l’avenir de nombreux enfants est sacrifié sur l’autel de l’indigence qui n’est pourtant pas une fatalité. Il faut que les choses changent positivement et cela doit être le souci de tous ceux qui rêvent d’un Burkina où la dignité humaine, les droits fondamentaux de l’homme et l’égalité des chances sont respectés en tout temps et en tout lieu. La responsabilité du département de l’Action sociale est engagée et des décisions fortes sont attendues de sa part. N’est-ce pas qu’un des axes stratégiques de la Politique nationale d’action sociale consacrés à la protection et à la promotion des groupes sociaux spécifiques met en avant la prévention des risques de marginalisation et d’exclusion les concernant ? Outre cela, la prévention et la lutte contre les fléaux sociaux prévoient, entre autres, la conception et la mise en œuvre de programmes de sensibilisation ; la promotion de la recherche-action…

Dans le gouvernement Thiéba, un ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, appuyé par un secrétariat d’Etat chargé des Personnes vivant avec un handicap et de la Lutte contre l’exclusion a été créé. Les prérogatives de ces entités, couplées à la journée de la solidarité peuvent aboutir à une solution contre la mendicité en général et celle des mères de jumeaux en particulier qui exposent des êtres vulnérables à tout point de vue.

Alerte !!!

Vol de batteries des lampadaires solaires

Les mauvais garçons rodent dans la cité

L’éclairage public par la vulgarisation des lampadaires solaires est un apport inestimable à la sécurité routière et une contribution à la réduction des zones criminogènes à Ouagadougou la nuit tombée. Cette sollicitude du gouvernement est appréciée à sa juste valeur par les populations. Malheureusement, dans certains quartiers cet effort de l’autorité est en train d’être mis à rude épreuve par des individus sans foi ni loi. Ainsi, des poteaux à peine installés ont déjà été délestés de leurs batteries et accessoires par les mauvais garçons. Cette façon de faire rappelle ce qui a été fait dans un passé assez récent sur une rue de Gounghin où toutes les batteries des lampadaires solaires ont purement et simplement été emportées comme par magie. Contrairement à ceux de la première tranche, les poteaux qui supportent les équipements de la nouvelle tranche ont été allongés pour les rendre difficilement accessibles. Malgré tout, les voleurs ont vite fait de trouver un moyen pour s’en accaparer.

En attendant de trouver un rempart contre ces chenapans impénitents, il urge de leur mettre le grappin dessus, de les sanctionner à la hauteur de leur forfait pour l’exemple et de sauver ainsi un investissement très coûteux qui profite au plus grand nombre.

Feedback !!!

Occupation anarchique de l’espace public

Faire le ménage c’est bien, anticiper c’est encore mieux

Dans notre livraison du mercredi 3 février dernier, nous faisions cas du désordre sur le pont de Baskuy, du fait de l’occupation anarchique de la chaussée. Situation vécue à plusieurs endroits de la capitale, nous interpellions alors les mairies d’arrondissement afin d’y trouver une solution appropriée. Notre cri du cœur semble avoir été entendu, puisque des éléments de l’Unité polyvalente (UIP) de la police municipale étaient sur le terrain le vendredi 19 février courant, mais du côté de la Patte-d’Oie pour faire le ménage. Bravo donc aux hommes de l’inspecteur Sylvestre N’Do pour leur promptitude. Le souhait reste, et comme il l’a lui-même indiqué, que l’opération s’étende sur toute la ville pour permettre aux citoyens de pouvoir circuler librement. Continuer l’opération de déguerpissement des espaces publics anarchiquement occupés par des commerçants qui n’en font qu’à leur tête est bien salutaire. Intervenir par anticipation est encore mieux.

En effet, des individus s’octroient des superficies le long de certaines avenues, au mépris des dispositions en la matière. Il n’est donc pas rare de voir à travers Ouagadougou sur des murs d’enceinte donnant sur la voie publique, des identités écrites suivies de numéros d’appel, pour signifier que l’espace est réservé. Après un temps donné sans réaction de la municipalité, les intéressés y installent effectivement leurs commerces. A la longue ils y acquièrent implicitement un droit, et quand l’autorité municipale se réveille enfin, c’est la bagarre, avec comme argument : «Nous avons toujours été ici. Pourquoi vouloir nous empêcher de chercher notre pitance quotidienne ? Nous sommes tous des Burkinabè…». Pour éviter que de tels discours soient à chaque fois servis à l’opinion avec à la clé des troubles sociaux, il faut veiller à ce qu’un caillou ne soit posé par quiconque là où il n’a pas le droit. Les bœufs n’en seront alors que mieux gardés.
Commentaires

Dans le dossier

Faits divers
Titrologie



L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment