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Burkina: Le gouvernement souhaite nouer "un dialogue franc et transparent" avec les syndicats
Publié le mardi 23 fevrier 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré




Le chef du gouvernement burkinabè Paul Kaba Thiéba a souhaité mardi nouer "un dialogue franc et transparent" avec les différents syndicats du Burkina dans le but d’"instituer une gouvernance vertueuse", lors d’une rencontre avec les responsables de ces mouvements de lutte à Ouagadougou.

Le Premier ministre Thiéba qui a salué "le rôle joué" par les syndicats au moment de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch manqué du 16 septembre 2015, a indiqué qu’il travaillera à "renforcer le cadre de partenariat gouvernement-syndicats", invitant chacun à être "responsable".

Les revendications des syndicats déposées auprès du gouvernement le 1er mai 2015, "cinq points ont été satisfaits et 14 sont en étude", a confié M. Thiéba évoquant une situation financière peu reluisante.

Pour pouvoir relever les défis qui s’imposent, le Premier ministre a rassuré que le gouvernement qu’il dirige depuis mi-janvier "a la volonté de réduire le train de vie de l’Etat" et de "lutter contre la corruption (tolérance zéro), la fraude et l’impunité", invitant les syndicats à apporter leurs "contributions".

Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, pour qui tout doit se faire dans "la transparence", a affirmé que les membres de son gouvernement "ont fait la déclaration de leur patrimoine". "Sauf deux ne l’a pas encore fait", a-t-il précisé.

"Mon gouvernement est soumis à un code d’éthique et de déontologie", a dit M. Thiéba prévenant que les ministres "doivent considérer leur fonction comme un sacerdoce".

Cette rencontre est "une initiative que nous apprécions", s’est réjoui le porte-parole des syndicats Augustin Blaise Hien souhaitant que les dialogues gouvernement-syndicats soit "un dialogue de recadrage, franc, honnête et dans la transparence".

Pour lui, "le comportement (des mouvements syndicaux du Burkina) dépendra de celui du gouvernement", revendiquant "une liberté syndicale" et souhaitant que le Premier ministre renoue le dialogue avec le patronat, c’est-à-dire le monde des affaires, du privé où (leurs) camarades sont plus ou moins comme des esclaves et ne peuvent pas élever le ton sans être sanctionnés.

"Nous allons en tout cas appuyer sur la sonnette d’alarme lorsque la corruption continuera à galoper et lorsque nous constaterons d’ici quelques jours que par exemple nous sommes toujours derniers ou avant derniers dans l’indice de développement", selon M. Hien.

DZO
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