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Ouagadougou: Près de 1.000 élèves des écoles techniques marchent pour exiger une "formation de qualité"
Publié le mardi 23 fevrier 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Sk
Les manifestants se dirigent vers la RTB




Près d’un millier d’élèves des écoles techniques de Ouagadougou ont marché mardi vers 10H00 (GMT et locale) en direction de leur ministère de tutelle situé au Centre de la capitale burkinabè, pour exiger une "formation de qualité", a constaté un journaliste de ALERTE INFO.

Massés devant le Ministère de l’Education nationale (MENA), les élèves ont exigé du nouveau gouvernement dont le président Roch Marc Christian Kaboré élu le 29 novembre dernier, l’acquisition de "matériels de formations" notamment des "ordinateurs et des plateaux techniques" et la construction d’"infrastructures adéquates à la nouvelle technologie".

Venus d’au moins cinq grandes écoles professionnelles dont le Lycée technique Sangoulé Lamizana (ex-chef de l’Etat de 1966 à 1984), ex-Lycée Technique de Ouagadougou (LTO), le plus grand du pays et le Lycée technique Amilcar Cabral (LTAC), les manifestants dans une ambiance électrique, entonnant de temps en temps l’hymne national, le "Di-taa-niyé" en langue locale signifiant chant de la victoire, ont interpellé le gouvernement à "se pencher sérieusement" sur l’enseignement professionnel "délaissé" sur plusieurs plans.

Une équipe déléguée du MENA a convié l’Association des Elèves et Scolaires de Ouagadougou (AESO) qui a conduit les délégués des manifestants, encadrés par des éléments de la Compagnie républicaine de la Sécurité (CRS), une unité spéciale de maintien d’ordre de la police burkinabè, à une rencontre jeudi en vue d’échanger sur leurs préoccupations et envisager des solutions.

Certains manifestants ont aussi indiqué que la "plupart des élèves après l’obtention de leur diplôme universitaire sont contraints à s’inscrire dans des instituts privés qui coûtent excessivement chers à cause du manque de leur filières" dans les universités publiques.

Avec un taux de chômage élevé, le Burkina Faso a encouragé sur la dernière décennie, une expansion des écoles techniques sans un appui financier, matériel et logistique conséquent.

BBO/YKA


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