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Les acteurs de l’agro-alimentaire plaident pour leur prise en compte dans le programme de développement du Président du Faso
Publié le vendredi 19 fevrier 2016  |  Présidence
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Les acteurs de l`agro-alimentaire plaident pour leur prise en compte dans le programme de développement du Président du Faso
Une délégation de la Fédération nationale des Industries Agro-alimentaires et de Transformation du Burkina (FIAB) a été reçue en audience dans la matinée du jeudi 18 février 2016 par le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE. Conduite par sa présidente, Madame Simone ZOUNDI, la délégation est venue plaider pour la prise en compte du secteur agro-alimentaire dans le programme de développement du Chef de l’Etat.




Une délégation de la Fédération nationale des Industries Agro-alimentaires et de Transformation du Burkina (FIAB) a été reçue en audience dans la matinée du jeudi 18 février 2016 par le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE. Conduite par sa présidente, Madame Simone ZOUNDI, la délégation est venue plaider pour la prise en compte du secteur agro-alimentaire dans le programme de développement du Chef de l’Etat.

A l’issue de l’audience, Madame Simone ZOUNDI, a déclaré à la presse que la délégation est venue « présenter la structure au Chef de l’Etat et voir avec lui, dans quelle mesure l’agro-alimentaire pourrait prendre une place prioritaire dans son projet de société car le secteur de l’agro-alimentaire est vital pour notre économie ».

Madame Simone ZOUNDI pense que le Burkina Faso étant un pays agricole, « à travers l’agro-alimentaire, nous pouvons avoir de la valeur ajoutée sur les matières premières, créer des emplois, contribuer à la lutte contre la malnutrition, à la lutte contre le chômage de nos jeunes et de nos femmes à travers tout le pays ».

L’industrie agro-alimentaire est considérée comme un acteur majeur de développement qui a un rôle important à jouer pour le bonheur des populations. Cependant, elle est confrontée à de nombreuses difficultés qui sont entre autres, les fluctuations des prix des matières premières et leur rupture, l’inaccessibilité aux crédits pour le financement du secteur, le coût trop élevé de l’électricité, le manque d’espace pour les activités et le manque de professionnalisme de certains acteurs.

Pour juguler ces difficultés, la présidente de la FAIB souhaite un accompagnement de l’Etat. « Comme actions prioritaires, il nous faut un siège pour la FIAB. Et nous avons également comme projet le Centre multi-services pour accompagner l’émergence des petites et moyennes entreprises agro-alimentaires qui partirait des régions pour descendre au niveau des provinces, puis au niveau des communes. Cet accompagnement de proximité va permettre de valoriser nos ressources locales, créer des chaînes de valeurs à partir de nos réalités », a conclu Madame ZOUNDI.
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