Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina: L’industrie agro-alimentaire fait face à un manque de "financements" (présidente)
Publié le vendredi 19 fevrier 2016  |  Alerte Info
Les
© Présidence par DR
Les acteurs de l`agro-alimentaire plaident pour leur prise en compte dans le programme de développement du Président du Faso
Une délégation de la Fédération nationale des Industries Agro-alimentaires et de Transformation du Burkina (FIAB) a été reçue en audience dans la matinée du jeudi 18 février 2016 par le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE. Conduite par sa présidente, Madame Simone ZOUNDI, la délégation est venue plaider pour la prise en compte du secteur agro-alimentaire dans le programme de développement du Chef de l’Etat.




L’industrie agro-alimentaire "considérée secteur à risque" fait face à un manque de "financements" au Burkina, a affirmé jeudi à Ouagadougou sa présidente Simone Zoundi, après une audience avec le président Roch Marc Christian Kaboré, élu le 29 novembre dernier.

Le secteur de l’agro-alimentaire "n’a pas les financements adaptés à (ses) besoins (car) les coûts sont élevés", a déclaré Mme Zoundi, indiquant que les " difficiles conditions d’accessibilité aux crédits (dont) les garantis dépassent même la valeur du financement".

Les "coûts de facteur de production dont l’eau et l’électricité coûtent chers. Les délestages provoquent d’énormes incidents qui jouent sur la qualité des productions", a-t-elle également souligné.

La présidente de la fédération des industries agro-alimentaires a demandé à l’Etat des "espaces dans les zones industrielles ou bien aménagées et adaptées" en vue d’"assurer la sécurité des productions qui est une préoccupation majeure au niveau du marché international" car le "plus souvent les très petites entreprises et mêmes les Petites et Moyennes entreprises (PME) sont logées dans des habitats".

La fédération a aussi souhaité la construction des "centres de formations professionnelles des jeunes, un siège de (leur structure) et un centre multiservice pour accompagner l’émergence des ressources locales".

Le nouveau gouvernement installé après une année de transition conduit par le banquier Paul Kaba Thiéba compte s’appuyer sur l’agriculture pour relancer l’économie du Burkina mise à mal après la démission fin octobre 2014 du président Blaise Compaoré, 27 ans de règne, sous la pression des manifestations de rue contre sa tentative de s’éterniser au pouvoir.



BBO


Articles associés

     
Commentaires