Zéphirin Diabré reconnu officiellement Chef de file de l’opposition burkinabè

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Publié le mercredi 17 fevrier 2016 | Agence de Presse Africaine

© aOuaga.com par G.S
Présidentielle 2015 : le candidat de l`UPC satisfait de sa première semaine de campagne
Samedi 14 novembre 2015. Ouagadougou. Le candidat de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) à la présidentielle du 29 novembre, Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse pour faire le bilan de la première semaine de sa campagne électorale

Le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) Zéphirin Diabré dont le parti est arrivé 2e à l’issue des élections couplées (présidentielle et législatives) du 29 novembre dernier, a été désigné officiellement Chef de file de l’opposition politique ( CFOP) au Burkina Faso, a-t-on appris mercredi de source parlementaire.

Selon cette source, la résolution relative à la désignation de M. Diabré comme CFOP a été adoptée par le bureau de l'Assemblée nationale depuis le 27 janvier 2016 avant d'être rendue publique.

La résolution est signée du président de l'Assemblée nationale Salifou Diallo et précise que les avantages du Chef de file de l'opposition sont fixés par le bureau de l'Assemblée nationale sans aucune autre précision.

Selon la loi 009 du 14 avril 2009, le Chef de file de l'opposition burkinabè est le premier responsable du parti de l'opposition qui a le plus grand nombre de députés à l'Assemblée nationale.
La même loi précise que le Chef de file de l'opposition politique dispose d'un siège inviolable.

Zéphirin Diabré a déjà assumé cette fonction de CFOP après les législatives de 2012 jusqu'à l'avènement de l'insurrection populaire qui a conduit à la chute de Blaise Compaoré en fin octobre 2014.

Lors de la dernière élection présidentielle, il a été classé 2e avec un score de 29,62% des suffrages exprimés après le président élu Roch Marc Christian Kaboré (53,46%).

Pour les législatives, son parti, l'UPC, a obtenu 33 sièges de députés à l'Assemblée nationale sur un total de 127 sièges disponibles au parlement burkinabè.

L'UPC vient après le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui a eu 55 sièges, tandis que l'ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), est arrivé en 3e position avec 19 élus.

ALK/cat/APA