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Burkina: la séparation des pouvoirs n’est pas encore une réalité (Cour de cassation)
Publié le mardi 16 fevrier 2016  |  AIB
Justice
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Justice : un pacte national pour un nouveau départ
Samedi 28 mars 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les états généraux de la justice se sont achevés par la signature d`un pacte national pour le renouveau de la justice. Photo : Thérèse Traoré, premier président de la Cour de cassation




Ouagadougou - La réforme constitutionnelle qui évince le président du Faso de la présidence du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), n’est pas encore «une réalité», a affirmé mardi la présidente du CSM Thérèse Traoré.

«Avec la révision de la Constitution, le président du Faso n’est plus le président du Conseil supérieur de la magistrature. Les textes ont fait la déconnexion, mais dans la réalité ce n’est pas le cas», a déclaré Thérèse Traoré, à l’issue d’une audience avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

«Un magistrat qui a un dossier doit avoir l’indépendance pour le trancher que ce soit au plan politique ou économique», a ajouté la présidente de la Cour de cassation qui était accompagnée par le président du Conseil d’Etat Souleymane Coulibaly.

Selon Mme Traoré, il s’est agi pour eux «de soumettre au président du Faso, les préoccupations des magistrats à l’heure actuelle».

Ces difficultés sont d’ordres matériel, financier et infrastructurel, a-t-elle précisé.

Thérèse Traoré a rassuré que le président du Faso a eu une oreille attentive à leur requête, mais il a relevé des difficultés, notamment au niveau budgétaire.

Agence d’Information du Burkina

als/taa
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