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Groupe parlementaire Paix, justice et réconciliation nationale
Publié le mardi 16 fevrier 2016  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Groupe parlementaire Paix, justice et réconciliation nationale




Le groupe parlementaire Paix, justice et réconciliation nationale a animé une conférence de presse, le lundi 15 février 2016 à Ouagadougou. Il s’est agi de faire le bilan de la session inaugurale de la septième législature.

Après la remise en cause de la répartition des députés au sein des parlements communautaires par l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le groupe parlementaire Paix, justice et réconciliation nationale (PJRN) vient à son tour pour dénoncer la mauvaise répartition des postes au niveau de l’hémicycle burkinabè. C’est ce qui ressort du bilan de la session inaugurale de l’Assemblée nationale, dressé par le groupe au cours d’un point de presse, ce lundi 15 février 2016. Selon la présidente du groupe parlementaire PJRN, Rose Marie Sawadogo/Ouédraogo, la répartition actuelle des postes biaise le rôle de contrôle de l’action gouvernementale par l’opposition parlementaire car « ces postes permettent d’influer sur les décisions du parlement », a-t-elle indiqué. En plus de cette question, les conférenciers sont revenus sur la genèse de leur groupe constitué de trois députés de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA), trois de l’UPC, deux de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) et deux du Congrès pour le progrès et la démocratie (CDP). Pour Rose Marie Sawadogo/Ouédraogo, un consensus s’était dégagé entre les responsables des formations politiques concernées pour la dénomination du groupe « RDA-NAFA ». Ce nom a été refusé par le président de l’Assemblée nationale pour la simple raison que le groupe parlementaire ne se résume pas seulement aux élus de l’ADF/RDA et de la NAFA, a-t-elle laissé entendre. Que compte faire le groupe parlementaire, au regard de ces difficultés relevées? A cette question des journalistes, les conférenciers ont indiqué que leur groupe parlementaire ne compte pas faire une opposition stérile, mais se positionne comme une force de proposition d’alternatives en mettant l’accent sur la consolidation de la paix sociale. Outre ces questions, la déclaration de politique générale du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a été à l’ordre du jour. Le groupe parlementaire Paix, justice et réconciliation nationale a déclaré s’être abstenu de donner son quitus au chef du gouvernement. C’est à l’œuvre qu’il sera jugé, a indiqué le député Bernard N’Goummion Somé, membre du groupe.


Abdoulaye BALBONE
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