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Crise au 2iE : la F-SYNTER crie au non-respect des mesures prises
Publié le samedi 13 fevrier 2016  |  Sidwaya
Institut
© aOuaga.com par Séni Dabo
Institut 2iE : le climat social de nouveau tendu
Lundi 19 octobre 2015. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière. Les délégués syndicaux et du personnel de l`Institut international d`ingénierie de l`eau et de l`environnement (2iE) ont animé une conférence de presse sur le climat social qui est à nouveau tendu suite à des licenciements opérés par le directeur général. Photo : Mamadi Barro, secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l`éducation et de la recherche (F-SYNTER)




La Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) a organisé une conférence de presse, ce jeudi 11 février 2016 à Ouagadougou. Cette rencontre a eu pour objet d’informer l’opinion publique nationale et internationale du non-respect des mesures prises par le gouvernement de la Transition pour une sortie de crise à l’Institut international d'enseignement supérieur et de recherche (2iE).

Face à la crise persistante dans laquelle est plongée l’Institut international d'enseignement supérieur et de recherche (2iE), la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) a organisé une conférence de presse, ce jeudi 11 février 2016 à Ouagadougou. Ce, pour attirer l’attention de l’opinion publique et du gouvernement sur le non-respect des mesures de sortie de crise. En effet, cette crise est née suite au soulèvement d’une grande partie des salariés de 2iE au mois de novembre 2015. Ce qui a poussé le Directeur général (DG) de 2iE, Amadou Hama Maïga à prendre des sanctions de licenciement et de non renouvellement des contrats à l’égard du personnel. Afin de faire face à cette situation, le ministère de l’Agriculture des Ressources halieutiques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, ministère de tutelle de 2iE, a procédé à la signature de la lettre n°2015-495/MARHASA/CAB le 30 novembre 2015 en vue d’une sortie de crise et au retour au fonctionnement normal de l’institution. Quatre mesures ont été prises à cet effet. Il s’agit de « la levée des décisions de licenciements et de mises à pied des 15 agents concernés par les derniers licenciements et de M. Lawali Mounirou » ; « la levée du blocus et de toute entrave à l’accès aux sites, aux infrastructures, installations et autres équipements de 2iE » ; « la tenue d’un conseil d’administration extraordinaire dans un délai maximum de deux mois pour statuer sur les crises au sein de 2iE et y apporter des solutions » et « un moratoire général pour l’arrêt de toute action pouvant compromettre ou troubler le climat social jusqu’à la tenue du conseil d’administration ». Mais selon le secrétaire général de la F-SYNTER, Mamadou Barro, force est de constater une série de remises en cause des mesures conservatoires contenues dans ladite lettre par le DG Amadou Hama Maiga. « De décembre 2003 à nos jours, 32 personnes ont été licenciées ; huit étudiants exclus et 11 contrats non renouvelés », a affirmé le secrétaire général du comité de la F-SYNTER/2iE, Malicki Zorom. Selon lui, le directeur général de 2iE n’est pas la solution mais est le véritable problème de la chute des effectifs et autre de l’institution. Pour lui, certains actes du DG accréditent la thèse qui circule faisant état d’une conspiration au centre de laquelle celui-ci se trouve pour liquider l’institution afin de la rouvrir ailleurs. Le refus catégorique d’inscription à plus de 400 étudiants tchadiens semble participer à une telle machination, car sans étudiants, 2iE est condamnée à fermer, a renchéri Mamadou Barro. Quelle solution préconise la F-SYNTER ? Sur cette préoccupation des journalistes, M. Zorom a déclaré : « Il n’y a que la démission du DG qui peut remettre les questions à plat et envisager un nouveau départ. Car, il constitue le principal obstacle à la recherche de solution aux problèmes posés ». Le porte-parole des travailleurs de 2iE, Mamadou Barro a par ailleurs lancé un appel aux autorités burkinabè d’user des prérogatives qui sont les leurs et en concertation avec les autres partenaires de 2iE, pour mettre un terme définitif « aux agissements irresponsables de Amadou Hama Maïga ». Car, a-t-il soutenu, il y va de la responsabilité du gouvernement de travailler à sauver 2iE, mais ne pas assister, inactif, devant la destruction de ce fleuron de la formation supérieure en Afrique.

Rosalie SANA
(Stagiaire)
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