Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Un échec du Haut-conseil de la Réconciliation entrainerait «de grands dangers pour le Burkina», (Kassoum Kambou)
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  AIB
Liberté
© aOuaga.com par Séni Dabo
Liberté d`expression et de presse : les changements politiques au menu d`un festival
Mercredi 16 septembre 2015. Ouagadougou. Le président du Conseil national de la transition (CNT), Chériff Sy, a donné le coup d`envoi, en sa qualité de parrain, de la 6e édition du Festival international de la liberté d`expression et de la presse (FILEP) qui se tient sur quatre jours sur le thème "Médias et changements politiques en Afrique : quelle contribution ?". Photo : Kassoum Kambou, président du Conseil constitutionnel




Ouagadougou- Le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou a invité mercredi, le Haut-Conseil de la Réconciliation et de l’Unité nationale à réussir sa tâche, «faute de quoi, il y aurait des grands dangers pour le Burkina Faso».
«Vous devez avoir non une obligation de moyens,mais une obligation de résultats, faute de quoi, il y aurait des risques et des grands dangers pour le Burkina Faso», a déclaré Kassoum Kambou aux 21 membres du Haut-conseil de la Réconciliation et de l’Unité nationale, lors de leur prestation de serment.
M. Kambou a rappelé qu’ils sont chargés d’étudier 5 065 dossiers et d’élucider tous les crimes etautres violations graves des droits humains à caractère politique, commises entre 1960 et 2015.
Le président du Conseil constitutionnel a donc invité les membres à travailler à la réconciliation définitive des Burkinabè en proposant «des solutions appropriées».
Le Haut Conseil de réconciliation et de l’unité nationale a été créé en novembre 2015, à la suite de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du putsch déjoué de septembre 2015, ayant provoqué une quarantaine de morts et des centaines de blessés.
Il a un mandat de cinq ans qui pourrait être prolongé en cas de nécessité. Il dispose également de pouvoirs d'investigation et nul ne peut se prévaloir de par sa fonction, de ses privilèges et immunités, de l'amnistie ou de la prescription ou de tout autre motif pour se soustraire de la compétence de l’organe.

rs/taa
Commentaires